Biens mal acquis : les recours du clan Bongo rejetés par la Cour d’appel de Paris
Mis en examen fin mars et début avril 2022 par la Justice français dans l’affaire de Biens mal acquis, 3 enfants du défunt président Omar Bongo Ondimba ont vu leurs recours rejetés par la Cour d’appel de Paris, le mardi 16 janvier 2024. Une douche froide pour Pascaline Mferi Bongo et ses proches, rapporte l’AFP.
Vieille de plus de 15 ans, l’affaire dite de biens mal acquis par les présidents africains dont Feu Omar Bongo Ondimba continue d’agiter la justice française. Contestant leur mise en examen, 3 des enfants de l’ancien baron de la françafrique avaient interjeté appel devant la Cour d’appel de Paris. Une tentative qui n’a pas prospéré devant les juges.
Philomène Kouna, Pascaline et Jeff Bongo dans la nasse !
Figure emblématique de la scène publique gabonaise, de par les postes stratégiques occupés, Pascaline Mferi Bongo a essuyé une douche froide avec la décision datée du mardi 16 janvier 2024. Selon la presse française, « la chambre de l’instruction a simplement annulé un acte de procédure – son interrogatoire en audition libre – et supprimé des pièces du dossier y faisant référence ».
Les requêtes en nullité Jeff Bongo Ondimba, fils d’Omar Bongo, et de Philomène Kouna, sa fille adoptive ont également été rejetées. Suffisant pour causer l’ire de l’avocate de leur sœur. Selon Me Corinne Dreyfus-Schmidt, l’annulation de l’audition libre de sa cliente « tend à démontrer que l’accusation s’est construite en violation manifeste des règles applicables ».
Près de 70 millions d’euros de biens déjà saisis
Depuis l’ouverture de l’enquête sur les biens mal acquis en France par le clan Bongo ,ce sont au total des héritiers de Feu Omar Bongo Ondimba ont été mis en examen depuis mars 2022. À cela s’ajoute l’ancienne Miss France Sonia Rolland et la BNP qui auraient bénéficié des largesses dans l’ancien baron du système PDG-Bongo.
Notons qu’entre août et décembre 2023, une dizaine de biens ont été saisis dans des recoins huppés de Paris, en Provence ou sur la Côte d’Azur. Selon l’Agence française de presse (AFP), la valeur desdits biens est évaluée à un peu plus de 70 millions d’euros.
À quand l’épilogue de cette affaire ?
Quand est-ce le Gabon se verra rétrocéder ces biens mal acquis pour le bien de ses populations ?
Est-ce que la France est sincère vis-à-vis du Gabon dans cette affaire judiciaire ?