ASSECAA : Paulette Missambo pour une compensation financière des pays préservateurs des forêts
Les 26 et 27 septembre dernier, a eu lieu à Malabo en Guinée-Équatoriale la 11ème réunion annuelle de concertation de l’Association des Sénats, Shoura et Conseils équivalents d’Afrique et du Monde Arabe (ASSECAA). Une rencontre qui a vu la participation de la présidente du Sénat de Transition, Paulette Missambo, qui a eu l’occasion de plaider en faveur d’une meilleure prise en compte des efforts des pays du bassin du Congo dans la mise en œuvre des politiques de préservation de l’environnement.
Déjà évoquée par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, en République du Congo lors du Sommet sur les trois bassins, puis à Dubaï lors de la COP28, et récemment encore devant l’Assemblée générale des nations unies, la question des compensations pécuniaires par les pays pollueurs vis-à-vis de ceux qui fournissent des efforts en matière de préservation des forêts, s’est de nouveau invitée lors de la réunion de l’ASSECAA. En sa qualité de représentante du Gabon, Paulette Missambo a appelé à un approvisionnement du Fonds Bleu.
La Communauté internationale appelée à jouer sa partition dans la préservation des forêts
C’est autour du thème « Intégration régionale : renforcement de l’action parlementaire conjointe des pays du Sud pour relever les défis du développement et de l’environnement », que Paulette Missambo a présenté la vision du Gabon au plan environnemental. « Nous avons fait une recommandation en faveur d’un approvisionnement du Fonds Bleu par la Communauté internationale. L’objectif étant que nous puissions à la fois promouvoir les plantations d’arbres nouveaux, mais également que le Gabon commence à initier sa population à l’agriculture intensive », a martelé la patronne du Sénat de Transition.
Il faut dire que cette position a également été soutenue par d’autres pays présents à cette rencontre, qui ont en partage le bassin du Congo et le souci d’allier préservation de l’environnement et développement économique de leurs États. Il faut dire que cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la coopération entre les pays africains et arabes, sur divers domaines en lien avec le développement mutuel de leurs économies.