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ASECNA : les chantiers sur la table de Prosper Zo’o Minto’o

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Le 27 septembre dernier à Dakar au Sénégal, s’est tenue la 74ème réunion du Comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) avec entre autres points inscrits à l’ordre du jour, l’élection du nouveau directeur général. C’est donc sans surprise que le candidat gabonais, Prosper Zo’o Minto’o l’a emporté face à 5 concurrents, démontrant ainsi la pertinence du programme porté par ce fin connaisseur qui a su convaincre le corps électoral. 

L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar c’est à ce jour 18 pays membres qui ont opté pour une mutualisation des efforts en vue d’une meilleure sécurisation de leurs espaces aériens. Cependant, la crise de Covid-19, qui a paralysé le trafic aérien mondial pendant plusieurs mois, a sérieusement impacté les performances de cette entité, mais a également aggravé des problèmes déjà latents en son sein. Fort de son expérience dans la boîte, Prosper Zo’o Minto’o devra donc relever le défi des réformes courageuses de gouvernance attendues par les États membres, mais devra aussi s’attaquer à la question de l’élargissement du groupe. 

Plusieurs défis sur la table du Gabonais 

L’un des défis majeurs auxquels Prosper Zo’o Minto’o devra s’attaquer est sans doute la croissance du trafic aérien au sein de l’organisation L’objectif étant dans un premier temps de retrouver le niveau de fréquentation d’avant Covid-19. En effet, depuis 2019, l’ASECNA a perdu 47% de trafic, soit la moitié de ses ressources. « Proportionnellement, c’est la moitié des ressources que l’ASECNA a perdues, handicapant la mise en œuvre des programmes de formation, handicapant les programmes de modernisation de l’infrastructure », a indiqué Prosper Zo’o Minto’o lors de la Conférence de presse animée à Libreville le 21 septembre dernier. 


Il faut dire que cette baisse de revenus a également entraîné des défis en termes de capacité d’économie des vols, de sûreté, mais aussi de défis au plan environnemental. L’une des pistes déjà envisagées pour répondre à certains de ces défis est de promouvoir l’intégration de nouveaux membres. « Il faut que nous parvenions à ramener plus d’Etats dans la communauté. Nous devons ensuite faire de ce ciel un ciel libre afin de faciliter le survol des espaces aériens », a indiqué le ministre des Transports du Gabon Loïc Ndinga Moudouma, dès son retour de Dakar, où il a pris part à ce vote. Si ce dernier a tenu à remercier le président de la Transition pour son implication dans cette campagne, il a tout aussi inscrit cette victoire dans le cadre de efforts consentis en interne, et qui visent à redynamiser le secteur aérien du pays.  

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