Akanda : une nouvelle caserne de pompiers inaugurée par le Gén. Oligui Nguema
Débutés il y a à peine 6 mois, les travaux de la caserne de Sapeurs pompiers de la Garde Républicaine sont arrivés à leur terme. C’est à la faveur d’une cérémonie organisée ce 26 janvier 2024, que le président de la Transition, le Gén. Brice Clotaire Oligui Nguema a procédé à la remise symbolique des clés, avant de faire le tour du propriétaire.
Ramener les services publics de base au plus près des besoins des gabonais. C’est entre autres l’objectif que s’est fixé le président de la Transition, qui avait à cœur de mener ce chantier à terme. Réalisé par l’entreprise Jad Béton, le bâtiment flambant neuf, situé à Akanda, dans le nord de la capitale, contribuera de manière efficiente au renforcement des capacités opérationnelles des soldats du feu.
La commune d’Akanda et ses environs désormais protégés contre les départs de feu
Avec ce nouveau bâtiment, les populations d’Akanda et les villes périphériques verront désormais les délais d’intervention des professionnels du feu largement réduits. Par ailleurs, les fonctionnaires qui exerceront sur ce site héritent d’une infrastructure répondant aux normes, si l’on en croit la description faite par les services de la présidence de la République.
« Bâti sur une superficie de 500m2, le bâtiment R+1 qui abrite les locaux de la caserne pour une capacité de 30 personnes, est composé entre autres d’une armurerie, d’une infirmerie, d’un réfectoire, d’une salle de réunion, d’un plateau sportif, d’un magasin, d’une salle de cours, d’un appartement et de moyens roulants. », peut-on lire dans le communiqué de presse rendu public par le Palais du bord de mer. Dans son allocution, le président de la Transition n’a pas manqué d’appeler les soldats à faire preuve de professionnalisme et de promptitude.
Notons qu’à ce jour, le Grand Libreville ne disposait que de deux casernes de Sapeurs pompiers, dont l’une à Bessieux, dans le 2e arrondissement de Libreville, et l’autre dans la commune d’Owendo. Les nombreux départs de feu déclarés dans le Grand Libreville, se soldent souvent par des tragédies dues soit à la vétusté du matériel des soldats, soit à des arrivées tardives du fait des longues distances à parcourir.