Yann Livulibutt Yangari : «Le 4ème arrondissement de Franceville mérite ses vrais représentants !»

Dans une prise de position sans détour, Yann Livulibutt Yangari, figure engagée du 4ème arrondissement de Franceville, dénonce la légitimité contestable de certains représentants désignés pendant la transition. Il appelle à une mobilisation électorale forte pour mettre fin à ce qu’il qualifie de “politique sans vision”.

Dans un texte adressé à Gabon Media Time, Yann Livulibutt Yangari interpelle frontalement les habitants du 4ème arrondissement de la commune de Franceville. Selon lui, cette circonscription a été victime d’une gestion politique de circonstance, orchestrée sans consultation populaire réelle. « Notre arrondissement n’est pas un laboratoire pour des nominations », écrit-il, pointant du doigt l’absence d’élections démocratiques ayant abouti à la désignation des actuels responsables.

Une gestion sans cap et sans résultats

L’activiste dénonce un mandat marqué par l’inertie et l’absence de résultats tangibles. Aucun projet structurant, aucune politique d’emplois ou d’infrastructures n’a, selon lui, émergé pour répondre aux préoccupations des habitants. « Où sont les initiatives qui devaient répondre à nos besoins criants ? », interroge-t-il, amer.

Il déplore une gestion marquée davantage par des postures politiques que par des réalisations concrètes. « Au lieu d’agir pour l’amélioration de nos conditions de vie, nous avons assisté à de la politique politicienne », dénonce-t-il, appelant les citoyens à prendre conscience de cette réalité.

Pour un sursaut électoral et démocratique

Alors que le pays s’apprête à organiser ses prochaines élections locales et législatives, Yann Livulibutt Yangari appelle ses concitoyens à la vigilance et à l’engagement. « Il est temps de voter pour l’impact réel, pour la vision concrète », martèle-t-il, en plaidant pour des candidats issus du terrain, porteurs de projets, et non de simples pions d’alliances politiques.

« Le 4ème arrondissement n’est pas une étape dans des calculs politiques », rappelle-t-il en conclusion, insistant sur le fait que les prochaines échéances électorales doivent permettre de tourner la page d’une transition sans fond ni ancrage local.

Une prise de position coup de poing, à la tonalité citoyenne affirmée, qui pourrait bien faire bouger les lignes à l’approche des scrutins de septembre 2025.