Woleu-Ntem : deux sociétés chinoises épinglées pour marginalisation des nationaux dans l’emploi

Alors que les plus hautes autorités en tête desquelles le président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema a fait de la préférence nationale dans l’emploi l’une de ses leitmotivs, certaines entreprises semblent vouloir ramer à contre-courant de cette dynamique. La preuve avec les sociétés China First Highway Engineering company et Xin Yue Construccion S.L qui, selon les jeunes de la province du Woleu-Ntem, s’illustreraient pas la mise à l’écart des nationaux sur les chantiers routiers qui leur ont été confiés par l’État. 

S’il était question pour le ministre des Travaux Publics, le Général Flavien Nzengui Nzoundou accompagné du Gouverneur, Jules Djeki de s’imprégner de l’état d’avancement des chantiers sur les axes routiers Oyem-Assok Medzeng, Abona-Mvane Yebiveign et Billy Mebo’o-Ebibeyin, de nombreux manquements ont été constatés. En effet, outre le fait que le taux de réalisation des travaux dans certains chantiers ne reflète pas le niveau des moyens déjà dégagés par l’État, il se pose également la problématique de la prise en compte de la main d’œuvre locale.

Les entreprises chinoises foulent aux pieds les instructions du CTRI 

Selon les témoignages recueillis par le quotidien L’Union auprès des jeunes du septentrion, les sociétés China First Highway Engineering company et Xin Yue Construccion S.L ne prioriseraient pas de la main d’œuvre nationale sur les différents chantiers qui leur ont été confiés par l’État Gabonais. Ces derniers utiliseraient plus de travailleurs étrangers, même pour les taches ne nécessitant pas une grande technicité. 

Des pratiques allant à contre-sens des recommandations faites par la mission de contrôle, d’appliquer les différentes modalités d’établissement des contrats de travail pratiqués au Gabon faisant obligation d’accorder une priorité à la main d’œuvre nationale et locale. Il faut dire que ces agissements semblent dénote d’une volonté de ces entreprises de foulée aux pieds les ambitions des plus hautes autorités de lutter plus efficacement contre le chômage, notamment des jeunes.