Violences au CAPEDS: les associations de défense des droits des enfants pour des sanctions sévères contre les auteurs
Réunis au sein des associations «Sifos», «Samba mwanas», «Arc-en-ciel», «Rien n’est perdu» et «Cri de cœur», les acteurs de la protection des droits des enfants sont montés au créneau suite au scandale au Centre d’accueil pour enfants en difficultés sociales (CAPEDS). Fustigeant le manque d’humanité des présumés auteurs, ces derniers ont appelé à plus de sévérité dans les peines à venir.
Une semaine après l’annonce de la suspension à titre conservatoire de 9 agents du CAPEDS sur instruction du ministre des Affaires sociales, plusieurs plateformes civiles ont appelé au durcissement du ton. Regroupés au sein au sein des associations «Sifos», «Samba mwanas», «Arc-en-ciel», «Rien n’est perdu» et «Cri de cœur», ces acteurs de la protection des droits des enfants ont organisé une déclaration de presse à Angondjé.
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Remontés à bloc, ces derniers n’ont pas versé dans la langue de bois pour couvrir les «atrocités» qui auraient été perpétrées par les 9 agents en service dans ce centre social. Pour les orateurs, il est inadmissible que des individus formés en matière de protection de l’enfance s’adonnent à des telles pratiques qui seraient le révélateur « au grand jour de la perte aggravée des valeurs dans notre société et le manque d’éthique de certains professionnels ».
Conscients qu’une dénonciation pourrait en cacher une autre plus grave, les associations de défense de droits de l’enfant ont fait le plaidoyer sur l’ouverture d’une enquête judiciaire minutieuse élargie à tous les centres devant accueillir des enfants en difficultés sociales. Non sans appeler à la prise et à l’application de « sanctions exemplaires » à l’encontre de l’ensemble des mis en cause et ce, afin d’en dissuader le plus grand nombre. Gageons que le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong sera tout ouïe.