Violence en milieu scolaire : les parents d’élèves pour une affectation de policiers aux abords des établissements
La violence en milieu scolaire est de plus en plus préoccupante. Pour lutter contre ce phénomène qui nuit à la sécurité des élèves, des personnels et au bon déroulement des cours, certains parents ont suggéré que des agents de police soient affectés aux abords des écoles, collèges et lycées. Une mesure qui devrait dissuader ces jeunes qui s’adonnent aux violences, si le gouvernement, notamment les ministres en charge de la Justice, Paul Marie Gondjout et de la Sécurité, Hermann Immongault, en font une priorité le, déploiement des forces de l’ordre et la garantie de l’ordre public.
Après l’incident survenu récemment au lycée Don Bosco, dans la commune d’Owendo, où des actes de violence ont été perpétrés par des élèves du lycée technique national Omar Bongo, l’association des parents d’élèves dudit établissement a sollicité l’affectation d’agents de police aux abords des établissements scolaires. Cette demande souligne l’urgence de la situation et la nécessité d’assurer la sécurité des élèves et du personnel enseignant face à la montée des comportements violents en milieu scolaire, sans la ministre Camélia Ntoutoume Leclerc, ministre en charge de l’Education national qui a survécu au coup d’État du 30 août 2023 n’en fasse une priorité du gouvernement.
La police pour lutter contre la violence scolaire
L’incident au lycée privé catholique Don Bosco a causé des dommages matériels ainsi que des blessures parmi les élèves et le personnel. Ce qui a conduit à la suspension des cours. Cet événement dramatique a choqué la communauté éducative et nationale, sans que le garant de l’ordre public, André Patrick Roponat ne s’y intéresse. Cette énième agression des « bangando » du lycée technique national Omar Bongo a mis en lumière la réalité alarmante de la violence en milieu scolaire, un phénomène qui ne cesse de s’aggraver et de menacer la sécurité et le bien-être des élèves au nez et à la barde des membres du gouvernement en tête desquels le garde des Sceaux, Paul Marie Gondjout, tutelle du parquet de la République et du premier policier du pays Hermann Immongault dont le portefeuille de la sécurité ne semble pas intégrer celle des apprenants.
Face à cette situation préoccupante et face au mutisme des autorités de la transition pourtant militaires pour la plupart, ces parents d’élèves de l’établissement victime de l’agression ont estimé qu’une présence policière renforcée aux abords des établissements scolaires est nécessaire pour dissuader les comportements violents, garantir la sécurité des élèves et du personnel, et restaurer un climat propice à l’apprentissage et au développement personnel. Car garantir la sécurité des élèves, c’est garantir leur essor vers la félicité, pour reprendre cet extrait de l’hymne national si cher au Comité pour la transition et la restauration des institutions.
Cette proposition de parents d’élèves de Don Bosco se joint à une des recommandations des commissaires du Dialogue national inclusif sur l’installation de caméras dans les établissements utile à endiguer le phénomène qui peine à se résorber depuis des années. En attendant, un comité de gestion de crise constitué par les parents et quelques membres du personnel a été mis en place dans ce lycée pour assurer la sûreté, la sécurité et l’accompagnement des élèves. Les cours ont repris ce mardi 14 mai prochain.