VIH/Sida: vers la prise en charge des PVVIH dans les structures sanitaires publiques et privées
Le ministère de la Santé avec l’appui de l’OMS a ouvert ce lundi 22 novembre 2021, l’atelier de formation des médecins des structures sanitaires publiques et privées du Grand Libreville sur la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH). Une initiative qui vise à décentraliser la prise en charge des PVVIH, en rendant disponible le dépistage et le traitement à tous les niveaux.
Cet atelier qui a pour objectif de former les prestataires de santé des structures sanitaires publiques et privées de Libreville, Owendo et d’Akanda sur la prise en charge des PVVIH va durer 5 jours. Elle s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le SIDA 2021-2021 qui vise à « mettre fin aux inégalités, mettre fin au SIDA ».
L’intégration de la prise en charge des PVVIH au niveau des formations sanitaires publiques et privées du pays, traduit par ailleurs l’engagement des autorités gabonaises à lutter contre le SIDA au Gabon. La formation devrait contribuer à l’amélioration de la qualité de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH.
« Durant cet atelier, nous allons voir les différents pans de la prise en charge des PVVIH, partant du conseil au dépistage à la mise sous traitement, en passant par le traitement des infections opportunistes, à la vaccination des PVVIH contre le covid-19, à la vaccination, et même aux accidents d’exposition au VIH », a indiqué le Dr. Raissa Okouyi Ndong Assapi. Selon le Dr. Casmir Manzengo, chargé des PVVIH à l’OMS Afrique centrale, , ce renforcement des capacités des médecins vise à « décentraliser et étendre la prise en charge » à tous les niveaux.
Pour rappel, l’ONUSIDA, le programme conjoint des Nations-unies estime à 46 000, le nombre de personnes vivant avec le VIH au Gabon en 2020 et 24 208, le nombre de personnes vivant avec le VIH sous ARV. selon la Direction générale de la prévention du SIDA (DGPS), l’un des défis majeurs est la réduction de la stigmatisation et la discrimination à l’égard des PVVIH afin de garantir une meilleure utilisation des services de prise en charge.