VBG : 2236 victimes prise en charge en 3 ans par le Centre de protection et de promotion sociale
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences basées sur le genre (VBG), célébrée le 24 novembre, le Centre de protection et de promotion sociale (CPPS) a dressé un bilan de ses activités depuis son lancement. En effet, il en ressort que 2 236 victimes ont été prises en charge entre 2022 et 2025. Un chiffre révélateur de l’ampleur du phénomène dans le pays qui est bien réel, comme le rapporte le quotidien L’Union de ce mardi 25 novembre 2025.
Loin d’être un concept abstrait, les violences basées sur le genre constituent une réalité quotidienne pour de nombreuses femmes, enfants, mais également hommes. Créé en 2022, le CPPS s’est donné pour mission d’offrir un accompagnement holistique aux victimes à travers des soins médicaux, suivi psychologique, assistance juridique, soutien social et hébergement temporaire pour les femmes en danger, limité à trois mois. La directrice générale Betty Abaghe Messie a rappelé que cette structure, dédiée à la prise en charge des victimes, joue un rôle essentiel dans la libération de la parole et la reconstruction des survivants.
Une structure engagée et mobilisée
En trois ans d’existence, le Centre a accueilli 2 236 victimes, tous âges et sexes confondus. Selon la responsable du CPPS, Betty Abaghe Messie, cette performance est le fruit de l’engagement des équipes, du soutien des partenaires et du courage des victimes qui acceptent de « briser le silence ». Cette dernière souligne également l’urgence de renforcer la communication et la sensibilisation, car nombre de victimes hésitent encore à s’exprimer ou à solliciter de l’aide. D’ailleurs, pour l’édition 2025, la Journée internationale met l’accent sur un thème d’actualité, « Mettre fin aux violences numériques ».
Selons les Nations Unies les violences basées sur le genre se définissent comme « tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin ou masculin, et causant ou pouvant causer aux victimes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ». À ce titre, les acteurs engagés appellent à multiplier les actions de prévention et d’accompagnement, notamment pour les victimes qui souffrent encore dans l’ombre.








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