Variole du Singe : le Pr. Adrien Mougougou invite les populations à plus de vigilance
La variole du singe est une maladie peu connue mais qui ne cesse de gagner du terrain sur le continent Africain. Face à cette situation, le ministre de la Santé, le Pr. Adrien Mougougou à travers un communiqué officiel lu dans le journal du 20 heures diffusé sur Gabon 1ère ce lundi 12 août 2024 exhorté les populations à beaucoup de vigilance au regard des cas enregistrés dans les pays voisins.
En dépit de l’importance des déplacements populationnels enregistrés entre le Gabon et ses voisins, le ministre de la Santé, le Pr. Adrien Mougougou a tenu à rassurer sur le fait qu’aucun cas de MonkeyPox Virus encore appelé Variole du singe n’a été enregistré sur le territoire. Toutefois, à titre préventif, une alerte maximale a été décrétée par les autorités sanitaires gabonaises.
Vigilance, le mot d’ordre pour les populations
Ainsi pour plus de précaution, le ministère de la Santé, Pr. Adrien Mougougou exhorte les populations à suivre les recommandations suivantes « éviter tout contact avec les animaux morts en forêt, manger la viande de brousse bien cuite, se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, se rendre immédiatement dans une structure sanitaire en cas de symptômes » indique le communiqué signé du membre du gouvernement. Lesquelles symptômes sont « une fièvre élevée, une fatigue, des douleurs musculaires associées à une éruption cutanée sur le corps y compris les paumes de mains et la plante des pieds ».
Les populations gabonaises sont appelées à prendre très au sérieux les recommandations faites par le ministère de la Santé au regard de la dangerosité de cette maladie. Pour rappel, « la Variole de singe est une maladie infectieuse contagieuse pouvant entraîner des formes graves voire mortelles dans 10% des cas », précise le communiqué.
Par ailleurs, le ministère de la Santé a également mis en place des dispositions pour renforcer la riposte, à savoir « l’acquisition de la capacité de diagnostic, le renforcement des capacités du personnel, la mise en alerte du système de surveillance, l’élaboration d’un plan de préparation et de riposte et le renforcement de la collaboration avec la santé animale pour le partage d’informations cruciales ».