Unicef : grossesses précoces et violences, des freins à la réussite des jeunes filles

Violences, décrochage scolaire, grossesses précoces… autant de maux qui entravent la réussite et le bien-être des jeunes filles. Face à cette réalité alarmante, l’UNICEF appelle à une mobilisation collective pour garantir à chaque enfant une éducation de qualité, dans un environnement sûr et épanouissant. Dans une publication datée du 29 octobre 2025, l’organisation tire la sonnette d’alarme et invite à faire de l’école un espace de respect, d’espoir et de protection pour tous.

Les grossesses précoces demeurent l’un des principaux freins à la scolarisation des jeunes filles. Souvent contraintes d’abandonner l’école à la suite d’une grossesse, ces adolescentes voient leurs rêves s’effondrer et leur avenir compromis. Ce phénomène est lié à plusieurs facteurs, notamment la pauvreté, le manque d’éducation sexuelle, ainsi que les violences sexuelles dont certaines sont victimes. Pour l’UNICEF, il est urgent d’agir afin que chaque fille puisse poursuivre ses études sans crainte ni stigmatisation.

Un environnement scolaire à protéger

Au-delà des grossesses précoces, les violences physiques, psychologiques et sexuelles au sein des établissements scolaires constituent une autre menace pour le bien-être des élèves. L’UNICEF insiste sur la nécessité de renforcer les politiques de protection de l’enfance et de former les enseignants à la prévention de ces abus. « Chaque jeune doit pouvoir apprendre dans un cadre bienveillant, où il se sent respecté, entendu et protégé », a rappelé l’organisation sur ses canaux officiels. L’école doit ainsi redevenir un lieu sûr, où chaque enfant grandit dans la dignité et la confiance.

Pour l’organisation onusienne, la lutte contre les violences et les grossesses précoces ne peut être efficace sans l’implication de tous, notamment les parents, enseignants, autorités et communautés. Protéger les jeunes filles, c’est investir dans l’avenir du pays. L’UNICEF appelle donc à une prise de conscience collective afin que l’école reste un lieu d’apprentissage, de respect et d’espoir  un espace où chaque fille a le droit de rêver, d’apprendre et de réussir.