UNICEF : 1 enfant sur 5 vit dans une pauvreté monétaire extrême dans le monde

Plus de 412 millions d’enfants dans le monde, soit un enfant sur cinq, est contraint de vivre dans une pauvreté monétaire extrême. Une alerte lancée par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) dans son dernier rapport intitulé « Mettre fin à la pauvreté touchant les enfants: notre impératif commun», publiée à l’occasion de la journée mondiale de l’enfance. 

Ce sont des chiffres qui mettent en lumière une crise globale qui frappe les jeunes et les expose à de nombreux dangers au quotidien. Plus fréquente dans les pays en voie de développement de l’Afrique subsaharienne,et en Asie du Sud où la majorité des cas d’extrême pauvreté sont enregistrés. Comparés aux adultes, les enfants courent un risque plus élevé d’être exposé à la pauvreté sévère, en raison des cours liés à leur éducation, leur santé et leur alimentation 

Une enfance gâchée, un avenir en péril 

Les effets de la pauvreté sur les enfants sont multiples : retard scolaire, expositions à des risques sanitaires, vulnérabilité psychologique. Toutes choses qui peuvent donner naissance à des futurs délinquants. Au Gabon, le cas récent d’un jeune enfant de 11 ans qui a été sodomisé pour une boite sardine met également en lumière le niveau de pauvreté et les conséquences sur le long terme dans la vie de ce dernier, qui cherche juste de quoi se nourrir. 

Pour inverser la courbe et donner le sourire à ces enfants victimes de pauvreté extrême, l’organisation onusienne invite les gouvernements à renforcer les filets sociaux, investir dans la protection de l’enfance, l’éducation et les services de santé, et cibler des interventions rapides pour les familles fragiles. 

Sans actions coordonnées, et financement accru, la génération actuelle portera longtemps les marques de la pauvreté. L’urgence est sociale, politique et économique. Et pour des pays comme le Gabon, adopter des politiques publiques fortes pour protéger les enfants  reste un enjeu prioritaire.