UNESCO : vers l’inscription du Bwiti et du Ndjembè au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Le mardi 25 novembre dernier, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), en collaboration avec le ministère de la Culture et des Arts ainsi que le gouvernement japonais, a organisé un atelier de renforcement des capacités destiné aux porteurs de candidature pour l’inscription du Bwiti et du Ndjembè sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Un événement, rapporté par l’Agence gabonaise de presse (AGP), qui marque une étape importante dans la valorisation de la richesse culturelle du Gabon.
En effet, cet atelier a pour objectif d’offrir aux participants des compétences tant théoriques que pratiques, enrichies par des études de cas. Il vise à préparer efficacement les candidats dans l’élaboration de dossiers conformes aux exigences de la Convention de 2003 relatifs au patrimoine culturel immatériel, qui se compose de traditions orales, de savoir-faire, ainsi que de pratiques sociales, rituelles et spirituelles transmises de génération en génération.
Le Bwiti et le Ndjembè, des rites authentique
« Le Bwiti et le Ndjembè ont été sélectionnés parce qu’ils constituent des rites qui élèvent l’homme en humanité. Porteurs de valeurs telles que le respect, l’harmonie avec la nature, la solidarité et la paix, ils constituent le fondement de notre identité nationale. Il est de notre devoir de les préserver pour les générations futures, » a déclaré le Dr Désiré Simplice Mamboula, représentant intérimaire de la ministre de la Culture, soulignant l’importance historique et identitaire de ces pratiques.
Séraphine Memine Mezui, chargée de programme à l’UNESCO Gabon, a également pris la parole pour rappeler que « la culture n’est pas un luxe, mais un levier stratégique pour le développement durable, un vecteur de dialogue et de paix. Investir dans la culture, c’est investir dans l’avenir ». Ces déclarations illustrent l’engagement de l’UNESCO à promouvoir et sauvegarder le patrimoine immatériel à travers le monde.
Daisuke Sato, premier conseiller de l’ambassade du Japon, a indiqué pour sa part que « le Japon a soutenu plus de 100 projets culturels similaires à travers le monde, représentant un investissement de 17 millions de dollars en faveur des programmes culturels des pays en développement ». Ce partenariat témoigne de l’importance de la coopération internationale dans la préservation et la valorisation des patrimoines culturels.
Cette initiative vise non seulement à renforcer l’identité culturelle gabonaise, mais aussi à positionner le Gabon sur la scène internationale en tant que gardien et promoteur d’un patrimoine culturel riche et diversifié. L’inscription du Bwiti et du Ndjembè au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité serait une reconnaissance et une célébration de la diversité culturelle du Gabon.








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