People

Tris,Cam et Misterjack font la lumière sur le débat autour de Lord Ekomy Ndong

Lire cet article

Alors que le débat créé depuis le retour de Lord Ekomy Ndong en terre gabonaise alimente toutes les discussions sur la toile, 3 acteurs du showbiz sont montés au créneau pour remettre les pendules à l’heure. De Tris à Saik1ry en passant, tous sont unanimes « la mission en Mbeng n’a pas été un échec ».

Influenceurs, buzzmatiques et même artistes en herbe avaient visiblement attendu le retour du petit mutant pour sortir leurs griffes. De ceux qui affirment sans arguments solides que Lord Ekomy Ndong n’a été qu’un touriste dans l’hexagone dans la musique à celles qui prétendent qu’il aurait dû réaliser des featurings avec la crème du rap français, les avis désobligeants fusent. Et ce, en dépit du brillant recadrage de Cam sur la nécessité de valoriser nos icônes.

Le moins que l’on puisse dire c’est que le timing est bien choisi. En d’autres termes, tous les moyens sont bons pour tenter d’obstruer la bonne voie des activités du Mc intègre. Mais c’est sans compter sur les sorties d’éminents acteurs du domaine qui ont tenu à clarifier la situation. Tout d’abord le membre du Bwiti gang, Tris soss mutema a dénoncé une cabale injustifiée comme le meneur d’une génération consciente.

« Ils ne savent rien !!! Même les rappeurs avortés parlent de 16 un genre…. Bande de pedewali », a-t-il posté sur son compte personnel Facebook le 14 septembre dernier. Dans le sillage, c’est le réalisateur de clip Juste Misterjack qui a décidé de clore le débat en faisant une analyse qui force l’admiration. Pour lui affirmer que le passage de M16 en France est un échec reviendrait à faire un aveu de méconnaissance du milieu rap.

« Booba et La Fouine qui vivent aux États Unis ont-ils percé là-bas ? Donc ne faites pas le bruit aux gens même en vivant là-bas ils font du rap français. Ils connaissent leur public et leurs cibles. Ekomy Ndong c’est pareil. Il vit en France mais son public et sa cible sont majoritairement au Gabon. Le Rap c’est pas la Pop, le zouk ou le R&B voire la Rumba ooh. Pour vendre cela partout facilement quand tu n’es pas ricain ou anglophone, c’est dur », a-t-il conclu.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page