Trans’Urb: Joël Lehman Sandoungout déplore le non-paiement de la subvention par l’Etat
Véritable outil social, le « Ngori », entendez par là la gratuité du transport en commun incarnée par la société Trans’urb aura permis le déplacement en zone urbaine de pas moins de 12,5 millions de personnes au 1er semestre. Pourtant, ladite société présente déjà des signes d’un essoufflement réel avec l’apparition des remous internes liés aux impayés de salaires depuis quelques mois. Une situation pour laquelle le directeur général de ladite structure, Joël Lehman Sandoungout a, le jeudi 19 mai dernier, au terme d’une séance de travail avec le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, déploré le non–paiement de la subvention par l’Etat.
De plus en plus absente dans certaines zones où il s’était érigé en facilitateur, le service de gratuité de transport en commun via Trans’urb inquiète. Les populations de l’espace urbain en viennent à se questionner sur la pérennité de cette entité dont la stabilité serait similaire à un château de sable. D’ailleurs, plusieurs salariés de ladite société révèlent tirer le diable par la queue depuis quelques mois. Paiement décalé, voire simple absence de fonds, la situation est préoccupante.
Une situation décriée le jeudi 19 mai par le directeur général de Trans’Urb à l’occasion de la visite des Transports, Brice Constant Paillat. Joël Lehman Sandoungout a déploré l’abandon de la société dont il a la charge par le gouvernement. « Nous observons des ralentissements dans les décaissements pour notre subvention. En effet, l’absence de subvention conséquente a pour impacts directs l’impossibilité d’achat des pièces détachées pour les bus, l’absence de bases techniques adéquates pour une maintenance optimale des engins et pour le renforcement des personnels techniques », a-t-il déclaré.
Une situation préoccupante pour les employés qui craignent une trajectoire identique à celle de Sogatra. Solide pour les différentes équipes managériales qui s’y sont succédé, cette société pourrait courir à sa perte avec une dette colossale liée aux salaires impayés notamment. À ce jour, le mastodonte du transport en commun dans notre pays fait l’objet de vifs débats entre la tutelle disposée à la liquider et les employés qui privilégient une restructuration. Un vent négatif qui guette Trans’urb et pour lequel la possibilité de faire payer ses services dans les tout prochains jours pour faire face à ses difficultés financières a été évoquée. Nous y reviendrons !!!