Transport scolaire: les élèves chargés comme du bétail !
Annoncé par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba lors de son allocution du 16 août 2022, la gratuité du transport scolaire semble déjà avoir du plomb dans l’aile. Et pour cause, le manque de d’equipement des sociétés commises pour l’exécution de cette mesure, en l’occurrence Trans’Urb et la Société gabonaise de transport (Sogatra), feraient désormais fie des règles en la matière en procédant à des surcharges pour le moins scandaleux, le tout sous le regard indifférent des pouvoirs publics notamment du ministère des Transports et celui de l’Education nationale.
Saluée dans l’opinion pour son caractère innovant, la mesure portant gratuité du transport scolaire qui profiterait actuellement à 125 408 élèves inscrits dans 76 établissements du Grand Libreville connaît déjà de nombreux couacs. Si sa mise en œuvre a été quelque peu secouée par le mouvement d’humeur des agents de la société Trans’Urb, aujourd’hui les conditions de transport des élèves sont de plus en plus décriées.
Les élèves chargés au mépris du respect du nombre de places
En effet, il n’est plus rare de constater qu’à chaque ramassage, les élèves qui empruntent les différents bus commis à leur transport, sont littéralement surchargés. Une situation préoccupante alors que ces agissements posent inévitablement la problématique de sécurité notamment sur le plan sécuritaire mais aussi sanitaire. Faut-il rappeler que malgré une baisse des cas covid-19, la pandémie est toujours présente d’où la nécessité de respecter les mesures barrières.
Les élèves en danger de mort !
Il faut souligner qu’en procédant à ce type de surcharge excessive, les sociétés de transport que sont Trans’Urb et Sogatra font également courir des risques sécuritaires aux élèves notamment en cas d’accident de la circulation. Surtout que selon des sources proches du ministère de l’Education, « les surcharges des élèves dans les transports ne seraient pas imputables » à ce département. Une position pour le moins curieuse alors que la mise en place de cette mesure est consécutive à un partenariat entre le ministère des Transports et celui de l’Education nationale, suggérant que leur responsabilité pourrait bien évidemment être engagée.