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Médias: l’UPF s’inquiète du développement de l’intelligence artificielle pour le secteur de la presse

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Le développement tous azimuts ces dernières années de l’intelligence artificielle suscite des inquiétudes dans plusieurs secteurs économiques et sociaux. C’est notamment le cas de la presse qui, d’après un éditorial de la présidente internationale de l’Union de la presse Francophone (UPF) Anne-Cécile Robert, pourrait voir plusieurs emplois de ce secteur être menacés d’obsolescence avec pour conséquence le remplacement de  l’être « humain par une machine ». 

En effet, cette crainte est corroborée par la tribune rendue publique le 30 mars dernier et signée par plusieurs experts de l’intelligence artificielle à l’instar du directeur général de Tesla Motors et propriétaire du réseau social Twitter Elon Musk. Ces derniers, tout en réclamant une pause de six mois dans la recherche, dénoncent « une course incontrôlée pour développer et déployer des systèmes d’IA toujours plus puissants, que personne, pas même leurs créateurs, ne peuvent comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable ». 

Un fait relevé par la presse qui s’inquiète par exemple du développement de ces nouvelles technologies, en premier lieu Chat GPT.  A ce propos, la responsable internationale de l’UPF a rappelé que ce phénomène concerne le monde des médias à travers le monde et touche particulièrement la presse francophone. « Dans nombre de pays francophones, la concurrence effrénée des grands groupes fragiliseplus la profession qu’ailleurs. C’est souvent le rédacteur, le photoreporter, le maquettiste, ou le correcteur qui fait les frais des coupes budgétaires », a-t-elle relevé.

 
Ainsi, elle a souligné que « l’intelligence artificielle vient opportunément offrir aux gardiens des « petits sous » une solution à moindre coût, du moins en apparence : remplacer l’être humain par une machine ». Dans le même élan, elle n’a pas manqué de relever le caractère culturel de ce défi qui se pose à la presse francophone, la majorité de ces technologies utilisant des données conçues et sélectionnées dans le monde anglophone.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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