Tensions entre internautes béninois et gabonais : Cotonou réagit, Libreville se mure dans le silence
Alors que les réseaux sociaux bruissent depuis plusieurs jours de vifs échanges entre internautes gabonais et béninois autour d’une polémique liée aux commerçants béninois établis au Gabon, le gouvernement du Bénin a publié un communiqué officiel appelant à la retenue et au respect mutuel. Une sortie remarquée qui contraste avec le silence persistant des autorités gabonaises.
Le Bénin apaise, le Gabon observe. Dans un communiqué daté du 18 août 2025, le ministère béninois des Affaires étrangères a exhorté les citoyens des deux pays à la fraternité et à la retenue dans leurs publications. Le texte rappelle que « le Bénin et le Gabon entretiennent d’excellents rapports de coopération » et assure que les ressortissants béninois vivant au Gabon continuent de bénéficier de « la bienveillance des autorités nationales ».
Une prise de position qui vise clairement à calmer une polémique née sur les réseaux sociaux et devenue virale, mais qui met aussi en lumière une absence : celle d’une réaction officielle du gouvernement gabonais, pourtant directement concerné par la question.
Une polémique qui enfle sans réponse officielle
Depuis près d’une semaine, la polémique autour de la place des commerçants béninois dans certains secteurs d’activité au Gabon suscite commentaires, invectives et amalgames sur les réseaux sociaux. Si plusieurs personnalités publiques et acteurs de la société civile gabonaise se sont déjà exprimés pour appeler à une régulation équitable et à un débat apaisé, aucune voix officielle de Libreville n’est encore venue cadrer ou apaiser les tensions.
Ce mutisme contraste avec la démarche proactive du Bénin, qui a pris soin de préserver la coopération bilatérale et d’éviter tout débordement. Une posture qui interpelle d’autant plus qu’elle touche à une question sensible : celle de la cohabitation entre communautés étrangères et nationales dans un contexte de transition politique.
Un test diplomatique pour Libreville
En choisissant la voie du silence, le gouvernement gabonais prend le risque de laisser se développer des discours hostiles et des incompréhensions. Or, l’histoire des relations entre les deux pays, marquée par une coopération économique et culturelle ancienne, plaide pour une clarification officielle.
La réaction du Bénin montre que la diplomatie peut jouer un rôle de stabilisateur dans les moments de crispation. Libreville suivra-t-il cet exemple en prenant la parole pour apaiser les esprits et réaffirmer la fraternité entre les deux peuples.
![[#Reportage] OMS : l’hépatite D désormais classée cancérogène
📱066441717 📞 011775663
𝐑𝐞𝐣𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞𝐳 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐢̂𝐧𝐞 𝐖𝐡𝐚𝐭𝐬𝐀𝐩𝐩 :
🔗 https://lc.cx/9dgPhl
#GMTTv
#GMT
#Gabon](https://gabonmediatime.com/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png)
À mon humble avis, la voix administrative autorisée, en la personne de M le Maire du 2e arrondissement avais déjà réglé la question. C’est un conflit entre des commercantes qui cohabitent depuis toujours ensemble. Donc, le problème s’est réglé à ce niveau. La récupération sur la toile est normale et compréhensible des deux côtés.
Cependant, la promptitude de la reaction officielle du Bénin est inopportune. Car, si on estime qu’il y’a pas eu de débordement ou des violences exacerbées, pourquoi proposer des rapatriements volontaires comme si les beninois étaient en périls. Ce zèle dénote d’un mépris voilé. Si des altercations entre personnes commercantes qui, habituellement, cohabitent ne peuvent pas se régler là où elles ont eu lieu, en effet, le rapatriement, dans ce cas, est nécessaire. Dont acte !