Tchibanga: écroué pour viol et menaces de mort sur une fillette de 13 ans
La recrudescence des cas de viol n’a de cesse de susciter des preoccupations dans la société gabonaise. Le dernier fait en date est celui de Bouba Hassan, un compatriote âgé de 37 ans qui aurait agressé sexuellement une fillette à Tchibanga, le vendredi 29 avril dernier. Ce sont les parents de la victime, âgée de 13 ans, qui ont soumis l’affaire aux services judiciaires de la localité, rapporte le quotidien L’Union.
Les faits se sont déroulés le mercredi 27 avril 2022 où une plainte pour agressions sexuelles aurait été déposée contre Bouba Hassan à la suite de certains témoignages. Mis au fait, les éléments de la Police judiciaire ont procédé à l’interpellation du trentenaire lequel aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés, notamment divers attouchements sur N.B.F.B.
La victime aurait indiqué que le premier viol remonterait au début de l’année 2021. Dès lors, l’homme n’aurait eu de cesse de rallier régulièrement le domicile de la victime au quartier Moukenga pour satisfaire sa libido. Bouba Hassan aurait profité de la proximité qu’il avait avec le père de la victime à qui il offrait régulièrement de l’alcool dans un débit de boissons de la localité et de l’empêchement de la mère qui exerce en tant que commerçante pour parvenir à ses fins.
Par ailleurs, Bouba Hassan aurait à maintes reprises menacé de mort N.B.F.B., si jamais celle-ci venait à dévoiler les agressions dont elle était victime. Malheureusement pour ce dernier, le mardi 19 avril en se rendant au domicile, il va tomber nez à nez avec l’oncle de la fillette. Il va alors lui proposer de prendre un verre et la jeune fille va profiter pour se confier auprès de ses cousines. Ne voulant pas essuyer les foudres des membres de la famille, le présumé violeur va prendre la poudre d’escampette.
Conduite à l’hôpital, un examen a confirmé la défloration ancienne de l’hymen. Des révélations pour lesquelles Bouba Hassan a été placé en détention préventive à la maison d’arrêt locale pour présomption de viol sur mineure de moins de 15 ans. Il risque jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle et une amende de 50 millions de FCFA au plus, conformément aux dispositions de l’article 256 du Code pénal en vigueur.