Taxe Forfaitaire d’Habitation : le niet des députés du Groupe parlementaire UFRI
Le 15 décembre 2025, l’Assemblée nationale a été le théâtre de débats houleux lors de la convocation des députés de la XIVe législature pour se prononcer sur certaines dispositions clés de la Loi de Finances 2026, adoptée précédemment par les parlementaires de la transition. Au cœur des discussions se trouvait l’article relatif à la controversée Taxe forfaitaire d’habitation, une mesure qui a suscité un large mécontentement au sein de l’opinion publique.
Perçue comme une injustice dans un contexte de grande précarité sociale, cette taxe a été l’objet de vives critiques. En effet, de nombreux citoyens s’interrogent sur la pertinence d’imposer de nouvelles charges fiscales alors que les inégalités s’amplifient et que la gestion des finances publiques suscite de nombreuses interrogations.
Bien que le vote ne portait pas directement sur la taxe, mais sur des aspects techniques de son application, les débats ont mis en lumière plusieurs préoccupations : identification des catégories sociales ciblées, modalités de prélèvement, méthodes de collecte, et utilisation finale des fonds. À l’issue des échanges, l’Assemblée a formulé plusieurs recommandations à l’attention du gouvernement, qui devront être prises en compte avant toute mise en œuvre afin d’assurer une source de financement pérenne pour les collectivités locales tout en veillant à une contribution accrue des citoyens les plus aisés.
Absention lors du vote sur la Taxe Forfaitaire d’Habitation
Malgré le large soutien exprimé par la majorité des députés présents, qui ont voté en faveur de l’adoption des dispositions contestées, les 9 députés de l’Union des Forces Républicaines Indépendantes (UFRI), accompagnés de 2 autres parlementaires, ont choisi de s’abstenir. Ces élus justifient leur position par le fait que ladite taxe représente une charge supplémentaire pour des ménages déjà en difficulté.
Pour ces députés, le Fonds d’Initiative Départemental (FID), qui devrait être alimenté par cette taxe, pourrait être financé par d’autres moyens, tels que le PIDPIH, le FDL ou encore les fonds issus de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) présentes sur le territoire. De plus, deux autres députés ont exprimé leur désaccord en votant contre la mesure, renforçant ainsi les voix critiques au sein de l’hémicycle.
Ce scrutin met en lumière une fracture croissante entre les logiques budgétaires et les réalités sociales, appelant les pouvoirs publics à instaurer un dialogue plus transparent et équitable entre l’État et les citoyens. La question reste ouverte : jusqu’où les nouvelles mesures fiscales peuvent-elles contribuer à l’équilibre des finances publiques sans pénaliser davantage les plus vulnérables ?









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