Suppression de l’ANPN: le tour de magie de Lee White
Adopté lors du Conseil des ministres du 19 février dernier, le projet de loi portant suppression de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et son remplacement par l’Agence nationale de la préservation de la nature a quelque peu surpris dans l’opinion. Une mesure qui pourrait s’assimiler à une fuite en avant surtout lorsqu’on connaît les grandes difficultés auxquelles faisait face cette agence créée en 2007.
A l’agonie depuis plusieurs années, l’Agence nationale des parcs nationaux vient de connaître une fin de parcours pour le moins roc. En effet, le conseil des ministres qui s’est tenu le 19 février à Libreville a approuvé le projet de loi portant suppression de cet établissement public chargé d’assurer la protection des parcs nationaux et de leurs ressources naturelles, œuvrer au développement efficient du réseau des parcs nationaux et valoriser les parcs nationaux et leurs ressources.
Ainsi, « le patrimoine et les personnels sont transférés à l’Agence nationale de la préservation de la nature », précise le communiqué final du Conseil des ministres. Une décision bien curieuse puisqu’aucune explication n’est donnée pour justifier cette suppression.
Il faut dire qu’en un peu plus de dix ans d’existence, l’Agence nationale des parcs nationaux a connu de bien curieuses péripéties notamment dans sa gestion. Une gestion d’ailleurs décriée ces derniers mois par son personnel qui réclame le paiement de plusieurs mois de salaire sans que cela n’émeuve le ministre de tutelle Lee White.