Gabon : Oligui Nguema et RSF échangent sur la liberté de la presse et l’avenir des médias

Le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience une délégation de Reporters Sans Frontières (RSF), conduite par son directeur général Thibaut Bruttin, accompagnée du Mouvement national des amis de la liberté de la presse. Cette rencontre, axée sur l’évolution du code de la communication et les conditions économiques des médias, s’inscrit dans la continuité des engagements pris par le Chef de l’État aux premières heures de la transition pour garantir un environnement médiatique libre et responsable.
Une presse libre, un engagement présidentiel. Dès son arrivée au pouvoir, le général Oligui Nguema avait affirmé que « la liberté de la presse est un pilier essentiel de la démocratie », un principe qu’il entend consolider. L’audience de ce 9 septembre en a été une nouvelle illustration.
Pour Thibaut Bruttin, la rencontre a permis d’aborder trois points essentiels. « D’abord, la question de l’économie des médias, qu’il faut consolider avec des politiques publiques plus efficaces. Ensuite, la nécessité d’une meilleure application du Code de la communication, afin d’éviter des convocations qui ressemblent à des procédures pénales. Enfin, célébrer la progression remarquable du Gabon dans le classement mondial de la liberté de la presse », a-t-il expliqué.
Du 121ᵉ au 41ᵉ rang mondial
Reporters Sans Frontières a salué la trajectoire ascendante du Gabon : en cinq ans, le pays est passé de la 121ᵉ à la 41ᵉ place mondiale en matière de liberté de la presse. Un bond jugé « considérable » qui témoigne, selon RSF, d’un changement profond enclenché depuis le 30 août 2023.
« Le Gabon peut devenir un exemple en Afrique centrale pour l’épanouissement des médias », a affirmé Thibaut Bruttin, appelant à bâtir avec ce « président bâtisseur » un cadre durable pour la liberté d’expression.
Une satisfaction présidentielle
Très attentif à ces observations, le président Oligui Nguema s’est dit « satisfait des progrès enregistrés », rappelant que la consolidation de la liberté de la presse doit aller de pair avec la rigueur professionnelle et le respect des textes. Pour lui, l’avenir de la presse gabonaise doit se conjuguer avec justesse des faits, indépendance et responsabilité.
GMT TV