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Assemblée nationale : le DG de la SEEG auditionné sur la dégradation des services eau et électricité

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Ce mercredi 08 mai 2024, le directeur général de la Société d’energie et d’eau du Gabon (SEEG) Joël Lehman Sandoungout était face aux députés de la Transition membres de la Commission de la Planification, de l’Aménagement du Territoire, des Infrastructures, des Travaux Publics, de la Communication et de l’Innovation. Il était question lors de cette audition de recueillir des éclaircissements face aux délestages en eau et électricité observés ces derniers mois et les solutions envisagées pour y remédier. 

En effet, les délestages rotatifs en ces temps de canicule et la pénurie en eau dans les robinets des ménages du Grand Libreville et de l’intérieur du pays n’ont pas laissé insensibles les députés de la Transition. C’est dans l’optique d’y voir clair que ces derniers ont procédé à l’audition du premier responsable de la société en charge de la production, de la distribution et de la commercialisation de ces services publics qui depuis plusieurs mois laisse à désirer. 

Ainsi, lors de son exposé, le directeur général de la SEEG a révélé les difficultés auxquelles fait face cette entreprise depuis plusieurs années. Avec une capacité de production de 300 mégas, la demande tutoie aujourd’hui 292 mégas. Toute chose qui explique ces délestages actuels qui sont dus en grande partie aux difficultés infrastructurelles, notamment l’absence d’investissement en équipements structurants depuis de nombreuses années et d’un schéma directeur en énergie. 

Le manque d’investissement et la dette à l’origine des difficultés de la SEEG

Un manque d’investissement imputable à l’État qui obère les capacités infrastructurelles de la société. Alors qu’un audit en 2019 avait révélé que 475 milliards étaient nécessaires pour renouveler les investissements de la SEEG, rien n’a pour l’heure été entrepris. Autre problématique soulevée par Joël Lehman Sandoungout, les dettes fournisseurs qui s’élèvent à  250 milliards de FCFA dont plus de 72 milliards de FCFA détenus par l’État. 

Pour tenter d’y remédier le directeur général de la SEEG a décliné une série de réformes à mettre en œuvre à court et long termes notamment l’avènement d’une Centrale bateau pour l’alimentation du Grand Libreville et Port-Gentil, la poursuite de l’installation des groupes électrogènes de 400KVA dans les autres capitales provinciales, ou encore l’interconnexion à la Guinée Équatoriale pour l’alimentation des Villes du Nord et la construction des barrages hydroélectriques, etc. »

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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