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Drame à Franceville : le spectre d’un retour aux crimes rituels ?

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C’est la question qu’on serait tenté de se poser au regard des découvertes macabres faites dans la ville de Franceville chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, le samedi 6 janvier 2024. En effet, le dénommé Yannick Noah Belingui aurait démembré plusieurs personnes et aurait conservé certaines parties de leur corps en vue dit-il de les dévorer. 

Si les populations de la ville de Franceville dans la province du Haut-Ogooué ont été choquées par la tragédie qui s’est déroulée le week-end dernier, il faut dire que ce fait divers a remis au goût du jour la problématique des crimes rituels. A telle enseigne que l’opinion publique se questionnerait sur les réelles raisons de ce crime crapuleux. 

A quoi auraient servi les parties du corps conservées par le présumé assassin? 

C’est assurément la question qui taraude les esprits des populations depuis la visualisations des aveux du présumé assassin Yannick Noah Belingui. Si ce dernier, aurait déclaré avoir démembré et décapité les corps de ses victimes afin de facilement les dissimuler, il n’en demeure pas moins qu’une interrogation subsiste. A quoi auraient servi la tête et le pénis d’une des victimes sectionnée par le trentenaire? 

D’après le présumé meurtrier, ces organes retrouvés sous le lit lui auraient servi de dîner un peu plus tard. Sacrilège! Quel être humain bien constitué aurait mangé une tête et un pénis d’un congénère ? Yannick Noah Bellingui aurait-il menti aux agents de forces de l’ordre sur ses réelles intentions? Les organes étaient-ils destinés à la vente? Ou encore à des pratiques occultes? Autant de questions qui laisseraient penser que notre pays ferait un retour dans le passé. 

Le CTRI invité à agir

Notamment à l’heure où la problématique des crimes rituels battait son plein. Il est opportun de souligner que ce sempiternel problème n’a jamais été résolu par les anciennes autorités. Pourtant, il y a eu des témoignages ainsi que des arrestations. Il serait temps que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) mette la main sur ce dossier afin que les commanditaires et leurs complices soient arrêtés. Mais surtout que les familles endeuillées trouvent une certaine paix. 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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