Derniers articlesSOCIETE

Sogatra: les agents clochardisés par le gouvernement Ossouka Raponda

Lire cet article

Alors que l’issue escomptée tarde à pointer à l’horizon, les agents de la Société gabonaise de transport (Sogatra) qui perdent espoir ont décidé de monter au créneau. Pour preuve, ces derniers ont décidé au cours de leur Assemblée générale du mardi 18 janvier dernier de l’arrêt du service minimum effectué jusque-là afin de fustiger le silence des autorités insensibles à leur proposition, de la restructuration de l’entreprise au lieu de sa liquidation.

Si lors du conseil d’administration l’éventualité d’une liquidation de la Sogatra avait été mise sur la table, le personnel de ladite entreprise ne l’entend pas de cette oreille. En effet, au cours de l’assemblée générale du jeudi 18 janvier dernier, les syndicalistes de la Sogatra ont exprimé une fois de plus leur opposition à cette idée qui aura comme conséquence la mise au chômage de plus de 800 Gabonais.  

C’est par l’entremise du secrétaire général du Syndicat des agents administratifs, des techniciens et conducteurs (Synatec), Cyrille Gaston Ndoudi Ledoumou que les agents ont mis un terme à toute sorte d’activités. « Nous sommes au bout de notre logique. La logique sur laquelle nous nous sommes lancés est de proposer au gouvernement une restructuration. Dans cette démarche, nous n’avons pas trouvé satisfaction parce qu’en face de nous, le gouvernement est resté insensible. La base s’est tout simplement prononcée pour l’arrêt du service minimum pour ce qui est de l’exploitation, tout en conservant l’administration qui va faire ce service minimum à 1% », a-t-il déclaré. 

Pour rappel, estimant la dette de Sogatra à 22 milliards de francs CFA et soulignant l’impossibilité de l’Etat à supporter les charges de l’entreprise, le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, avait proposé la liquidation ou la restructuration de l’entreprise. Si les actionnaires avaient envisagé une déclaration de faillite, les agents avaient proposé la restructuration pour sauver l’entreprise. Trois mois après, le gouvernement n’a pas bougé le petit doigt au grand dam des employés qui ne savent plus à quel saint se vouer. 

Face à cette situation pour le moins délicate, le personnel a tenu à interpeller les plus hautes autorités en tête desquelles le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba afin qu’une solution soit trouvée pour la survie de l’entreprise. 

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page