SOGADA : la fabrique de souveraineté, 150 000 œufs par jour, zéro rupture demain

Avec une production annoncée de 150 000 œufs par jour, soit 4,5 millions par mois et 54 millions par an, la Société gabonaise de développement agricole (SOGADA) s’impose comme un acteur central de la quête d’autosuffisance alimentaire au Gabon. Installée sur 162 hectares à Méyang, l’entreprise fondée par Hervé Patrick Opiangah veut réduire la dépendance aux importations et stabiliser les prix pour les ménages.

Une montée en cadence inédite. De l’artisanal à l’industriel, la SOGADA a franchi un cap. Grâce à ses bâtiments de dernière génération et à un plateau industriel sécurisé, la société est désormais en mesure de fournir 150 000 œufs par jour. « En pic de ponte, on aura quotidiennement 150 000 œufs, ce qui fait que mensuellement, ce sera 4,5 millions et annuellement, 54 millions d’œufs produits par la SOGADA », affirme Hervé Patrick Opiangah, fier de ce virage industriel.

Cette montée en puissance traduit une stratégie claire : sécuriser l’approvisionnement national et éviter les ruptures de stock qui fragilisent régulièrement les consommateurs. Dans un pays où la dépendance aux importations alimentaires pèse sur la balance commerciale et expose les ménages à la volatilité des prix, l’enjeu est majeur.

Réduction des importations et impact sur le panier de la ménagère

L’ambition affichée par la SOGADA ne se limite pas à produire en quantité, mais à inscrire durablement cette offre dans l’économie locale. « Notre contribution au niveau national, c’est d’amener notre pays à sortir de l’importation et de pouvoir produire localement, pour que ça impacte positivement sur la vie des populations », a martelé Hervé Patrick Opiangah.

En stabilisant la production et en misant sur la qualité, l’entreprise entend peser sur les prix des œufs, un produit de première nécessité largement consommé au Gabon. À terme, l’effet attendu est double : soulager le panier de la ménagère et renforcer la souveraineté alimentaire nationale.

Une fabrique de souveraineté nationale

Avec plus d’une centaine d’emplois déjà créés, des investissements massifs en biosécurité et une vision axée sur la transformation locale, la SOGADA s’érige en véritable « fabrique de souveraineté ». En diversifiant ses activités (usine de chips, porcherie, abattage), elle démontre qu’il est possible de bâtir une filière agro-industrielle intégrée et durable.

Au moment où l’État appelle à rompre avec la dépendance alimentaire, le pari d’Hervé Patrick Opiangah sonne comme une réponse concrète et patriotique : produire au Gabon, pour les Gabonais.