Sénatoriales: des sanctions en perspective au PDG
Faut-il s’attendre à une énième pluie de sanctions au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) au sortir des élections sénatoriales du 30 janvier et 6 février derniers des sanctions? C’est du moins vers quoi on s’achemine après la réunion qui s’est tenue ce vendredi 12 février au siège de cette formation politique au cours de laquelle son secrétaire général Eric Dodo Bounguendza s’est longuement entretenu avec les membres de la Commission permanente de discipline (CPD).
Cette rencontre qui ne laisse aucun doute sur les intentions du « parti de masse » avait semble-t-il pour objectif selon le quotidien L’Union de préparer la procédure de sanction après la découverte « des cas avérés de comportements indélicats contraires aux dispositions de la note d’orientation manifestés par certains conseillers locaux du PDG lors des élections sénatoriales ».
Ainsi, Eric Dodo Bounguendza s’est entretenu, tour à tour, avec les secrétaires généraux adjoints et les secrétaires chargés de l’animation politique dans les différentes provinces. Occasion de rappeler aux uns et aux autres la nécessité de se conformer au chronogramme établi il y a quelques mois, de manière à faire rayonner davantage le PDG sur le terrain.
Concernant les possibles sanctions qui pourraient être infligées contre les élus locaux, celle-ci devrait surtout concerner le département de la Mougalaba et la commune de Guietsou, celui de la Louétsi-Bi backa et la commune de Malinga, et celui du Ntem et la commune de Bitam. Des localités dans lesquelles certains conseillers du Parti démocratique gabonais auraient pris certaines libertés avec « la discipline du parti ».