SEEG: les agents menacent d’entrer en grève en cas de validation du rachat du siège de la SNBG
C’est au cours d’une assemblée générale qui s’est tenue ce mercredi 23 février 2022 que le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et électricité (Syntee+) a tenu à faire le point de sa rencontre avec la Direction générale de la Société d’energie et d’eau du Gabon (SEEG) à la suite de la demande d’explication introduite auprès de cette dernière concernant le rachat de l’ancien siège de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG). Occasion pour les agents de fustiger cette acquisition avant de menacer d’entrée en grève en cas de validation.
S’ils avaient saisi la direction général de la société afin d’obtenir des éclaircissements concernant le scandale relatif au rachat de l’ancien siège de la SNBG pour le montant faramineux de 8,2 milliards FCFA, les responsables du Syntee+ ont tenu à faire un compte rendu à leur collègues mais aussi revenir sur les conditions de travail de plus en plus difficile.
Ainsi, d’entrée de jeu, le porte parole de cette organisation syndicale René Mbenguet Malat a indiqué qu’au cours de cette rencontre avec les responsables de l’entreprise, ils ont rappelé « qu’il n’était pas opportun d’acquérir un bâtiment aussi onéreux alors que celui-ci se trouve à un kilomètre du siège ». « Nous sommes aujourd’hui absents dans la zone nord de Libreville, à Akanda. Il aurait été judicieux que nous allions à la limite une agence dans cette zone. L’immeuble de la SNBG a la particularité que le nombre de places de parking est limité, c’est un bâtiment qui est à l’abandon depuis plusieurs années, le coût est extrêmement élevé », a-t-il relevé.
Tout en relevant les incongruités de la procédure d’acquisition de ce bâtiment fortement soutenu par le président du Conseil d’administration Egide Boundono Simangoye, le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et électricité s’est questionné non seulement sur l’expertise réalisée sur l’immeuble pour arriver à un coût aussi faramineux mais aussi le coût de son futur entretien. Face à ces agissements qui pourrait une fois de plus obérer la trésorerie de l’entreprise, les agents ont indiqué que « si le Conseil d’administration s’avisait à valider l’achat de ce bâtiment », ils allaient entrer en grève générale.