SEEG: 6 mois après, toujours pas de livraison des compteurs
Les populations de la ville de Libreville dans la province de l’Estuaire sont à nouveau confrontées à des problèmes liés au matériel électrique. En effet, une recrudescence de manque de compteurs d’eau et de courant a été signalée ces derniers mois, au grand désarroi des riverains qui ne savent plus à quel saint se vouer. D’autant plus que l’arrivée de 100 000 compteurs avait été annoncée en février 2022.
Les habitants de la capitale du Gabon sont depuis quelque temps la cible de vols d’un genre particulier. En effet, elles sont la proie de vandales qui n’hésitent pas à dérober les matériaux des installations électriques. Compteurs, disjoncteurs, interrupteurs, tout y passe et ce, sous le regard impuissant des autorités judiciaires de la ville de Libreville qui n’ont pour l’heure appréhendé aucun suspect. Dans des quartiers comme Derrière la prison, du matériel électrique est dérobé.
Si en février 2022, l’annonce de l’arrivée de 100 000 compteurs pour pallier le souci avait été faite, force est de constater que le problème demeure au grand dam des riverains. « On a payé pour recevoir des compteurs mais jusque-là on n’a toujours rien reçu. Certaines personnes se sont même vu voler leurs compteurs d’eau et malgré le fait que l’incident ait été signalé, elles reçoivent toujours les factures d’eau alors qu’elles peinent à avoir le précieux liquide » a fustigé un habitant du quartier Derrière la Prison.
Rappelons qu’en février 2022, une levée de boucliers avait été faite par le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité (SYNTEE+) afin d’annuler le rachat d’un immeuble au profit du matériel. « Le conseil d’administration a fait preuve de responsabilité. Nous pensons que pour le moment nous avons d’autres priorités que l’achat d’un bâtiment. Cet argent peut être investi dans l’achat des équipements indispensables pour ravitailler l’intérieur du pays », avait déclaré René Mbenguet Malat porte-parole dudit syndicat. Mais pour l’heure, toujours rien.
Contacté par la rédaction de Gabon Media Time une source proche du service communication aurait indiqué être en voyage et n’a pas dans l’immédiat pu nous fournir de plus amples explications au téléphone. Gageons qu’une solution idoine sera bientôt trouvée afin de ramener l’accalmie auprès des riverains et de les soulager de ce fardeau.