Santé : les coups de froid et poussières à l’origine de l’angine

Alors que les coups de froid et la poussière envahissent l’atmosphère en cette saison sèche, de plus en plus de personnes consultent pour des maux de gorge persistants. À travers un message de sensibilisation, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) alerte sur les risques liés à l’angine, une infection fréquente qui touche aussi bien les enfants que les adultes qui est causée par un virus ou une bactérie, qui peut entraîner de sérieuses complications si elle n’est pas prise en charge rapidement.
Les signes à surveiller sont connus notamment la douleur intense à la gorge, difficulté à avaler, fièvre, fatigue et rougeur ou présence de plaques blanches sur les amygdales. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ces symptômes doivent inciter à consulter rapidement un professionnel de santé, car seul un test de diagnostic permet de distinguer une angine virale, généralement bénigne, d’une angine bactérienne, qui nécessite un traitement antibiotique adapté.
L’urgence de reconsidérer l’angine
En l’absence de traitement, des complications comme les otites, sinusites ou le rhumatisme articulaire aigu peuvent survenir. Face à la banalisation de ces symptômes, le CHUL met en garde contre l’automédication, une pratique encore trop courante au Gabon. Prendre des antibiotiques sans ordonnance ou retarder la consultation peut aggraver l’infection. Le centre hospitalier rappelle qu’un simple mal de gorge ne doit pas être négligé, et qu’un avis médical est indispensable pour éviter toute évolution défavorable.
Pour se protéger efficacement, les spécialistes recommandent des gestes simples à réaliser au quotidien comme par exemple, se laver régulièrement les mains, éviter de partager les couverts ou les verres, et se couvrir en période fraîche ou poussiéreuse. En effet, un geste simple aujourd’hui est une protection pour demain, insiste le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) qui appelle à la vigilance et à la responsabilité collective en cette période à risque.
GMT TV