Santé : le stress, l’angoisse, la panique des freins à la grossesse

Le désir de maternité est une étape importante dans la vie de nombreuses femmes à travers le monde. Pourtant, certains facteurs souvent négligés peuvent perturber la conception et entraver la fertilité, alertent les professionnels de santé. Parmi eux : le stress, l’angoisse et la panique. D’où l’importance de prendre soin de sa santé mentale afin de mieux gérer ces émotions et éviter qu’elles ne deviennent un obstacle à la maternité.
La question de la fertilité féminine reste délicate, car beaucoup de femmes rencontrent des difficultés à concevoir. À ce propos, un article publié sur le site BeMum révèle que 15 à 20 % des cas d’infertilité sont d’origine inexpliquée médicalement. Ce constat fait intervenir la dimension psychologique, qui joue un rôle clé dans la régulation des émotions des femmes en âge de procréer.
Grossesse et sérénité vont de pair
Selon les experts, le stress, l’angoisse et la panique sont devenus les émotions les plus fréquentes de notre époque. Bien qu’elles soient naturelles et tolérables lorsqu’elles restent ponctuelles, leur excès peut avoir des conséquences sur la fertilité. « Notre corps réagit directement à nos émotions. En cas de stress, il libère de l’adrénaline, une hormone qui envoie le signal que nous ne sommes pas prêts pour une grossesse. L’angoisse et la panique, quant à elles, peuvent ralentir le processus de conception et mener à ce que l’on appelle l’infertilité psychologique », expliquent les psychologues.
Sous pression, certaines femmes se retrouvent alors avec des cycles irréguliers, sans ovulation, voire une absence totale de règles. Or, répéter sans cesse à une femme de “ne pas stresser” peut au contraire amplifier ses tensions. Pour apaiser ces émotions, plusieurs solutions existent notamment les massages antistress, qui détendent le corps et redonnent confiance, la méditation, reconnue pour ses vertus apaisantes, ou encore l’ostéopathie, conseillée dans certains troubles gynécologiques. Enfin, un accompagnement psychologique ou un coaching adapté peut être d’une grande aide, car le désir d’enfant s’accompagne souvent d’un lot d’émotions intenses.
GMT TV