Samu social: près d’une centaine de personnes dépistées gratuitement des hépatites virales
À l’occasion de la journée mondiale contre les hépatites virales commémorée tous les 28 juillet de l’année, le Service d’aide médicale d’urgence (Samu) social gabonais a organisé une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuite à son siège social sis à Derrière la prison dans le 1er arrondissement de Libreville. Portée par le Dr. Wenceslas Yaba, cette initiative a concentré plus d’une centaine de personnes défavorisées de tous sexes.
Placée sous le thème « Rapprocher les soins de l’hépatite des communautés », la journée mondiale contre les hépatites virales a été l’occasion pour le Service d’aide médicale d’urgence social gabonais de marquer son attachement aux valeurs humaines qui fondent leur structure. Ainsi donc, les hommes et femmes coordonnés par le Dr. Wenceslas Yaba ont mis le pied à l’étrier pour offrir aux personnes ayant répondu présent de découvrir ce que c’est que l’hépatite, ses types et son caractère mortifère.
Par ailleurs, les Samusocialisés ont tenu à sensibiliser les populations au mode de prévention et de transmission de l’hépatite virale. Sur place, des dépistages gratuits ont été organisés. D’ailleurs, le coordonnateur général du Samu social gabonais a tenu à rappeler la portée de cette action solidaire aux élans humanitaires. « C’est avec beaucoup d’honneur que la société gabonaise des hépatologues nous sollicite pour recevoir les populations qui doivent se faire dépister, consulter et traîter », a-t-il souligné.
Par ailleurs, le Dr. Wenceslas Yaba n’a pas manqué de saluer l’engagement des populations venues en masse apprendre, comprendre et participer à la lutte contre les hépatites virales. S’appuyant sur leur laboratoire opérationnel, les Samusocialisés ont précisé aux populations que ces pathologies graves sont transmissibles par le sang mais également les pratiques sexuelles. Toutes choses qui veulent que chacun d’entre nous se sente concerné. « Venez vous faire dépister pour connaître votre statut au plus tôt. Car l’hépatite ne peut plus attendre », a-t-il conclu.