Samu social : désormais un psychologue clinicien pour la prise en charge de la santé mentale 

Engagé dans l’amélioration de la prise en charge psychologique au Gabon, le Samu social gabonais a annoncé la présence désormais permanente d’un psychologue clinicien au sein de ses équipes. Une avancée majeure qui vise à offrir un accompagnement adapté aux personnes en détresse psychique et à sauver des vies.

D’après la publication officielle de l’institution, une unité gratuite de psychologues cliniciens et de psychopathologues est désormais opérationnelle, aussi bien à Libreville que dans les Samu sociaux provinciaux. Les consultations peuvent se faire sur place ou par téléphone, selon le besoin du patient. « Je vous invite à venir directement ici vous faire consulter ou à appeler le 1488. Si ça sonne longtemps, insistez : on est très sollicités. Vous aurez en ligne un psychologue clinicien », a précisé le Dr Wenceslas Yaba, Coordonnateur général du Samu social gabonais.

La santé mentale, une priorité nationale

Pour le Dr. Wenceslas  Yaba, il est urgent de valoriser la santé mentale dans un contexte social de plus en plus éprouvant. « Au Gabon, si tout le monde allait voir un psychologue ou un psychiatre, ce serait inexorablement la première cause de prise en charge dans le système hospitalier, régalien ou non », a-t-il affirmé. Non sans manquer de  rappeler la nécessité de briser les préjugés autour de la santé mentale. « Santé mentale, ce n’est pas la folie. Troubles mentaux, ce n’est pas la folie. Il est important de consulter un psychologue, c’est essentiel dans tous les aspects de notre vie »  a martelé le Coordonnateur général du Samu social gabonais. 

Le psychologue clinicien a pour rôle de repérer les souffrances psychiques, d’évaluer les troubles et de proposer des thérapies personnalisées, qu’elles soient individuelles ou de groupe. Grâce à une écoute bienveillante et neutre, il accompagne les patients dans leur rétablissement et leur équilibre émotionnel. Ce professionnel intervient aussi bien dans les structures hospitalières, les centres de prévention, que dans les instituts médico-psycho-sociaux.