Salubrité : la France va aider le Gabon dans la gestion des déchets !
À l’issue de la visite officielle d’Emmanuel Macron au Gabon les 23 et 24 novembre, les deux chefs d’État ont scellé une série d’accords bilatéraux parmi lesquels figure un renforcement de la coopération franco-gabonaise en matière de gestion des déchets. Selon Brice Clotaire Oligui Nguema, il s’agirait d’un enjeu crucial pour la santé publique, l’embellissement des villes et la préservation de l’environnement.
Dans notre pays où l’urbanisation rapide a fortement accru la production d’ordures ménagères et industrielles, la France entend apporter sa pierre à un édifice salubre à bâtir. C’est ce qu’a annoncé via un post publié sur X le lundi 24 novembre dernier, le président gabonais. Brice Clotaire Oligui Nguema s’est félicité de ces avancées notables en matière de renforcement stratégique des partenaires existants et futurs entre le Gabon et son ancienne métropole.
Partenariat gagnant pour la salubrité et l’environnement !
D’ailleurs, désireux de rompre des relations déséquilibrées sous le modèle colonial et réaffirmer un pacte égalitaire, Brice Clotaire Oligui Nguema a été formel sur l’étendue de cette relation diplomatique revisitée « Nous avons également obtenu un accompagnement renforcé dans la gestion des déchets, un enjeu essentiel pour la santé publique, la dignité de nos villes et la protection de notre environnement », a-t-il publié via X.
Non sans manquer d’annoncer la couleur sur la mise en œuvre effective de ces accords bilatéraux. « Ces décisions ne sont pas de simples annonces, elles sont le socle d’un Gabon plus fort, plus souverain et résolument tourné vers l’avenir. », a conclu le Président gabonais. Si les détails techniques et financiers de cet accompagnement n’ont pas encore été dévoilés publiquement, plusieurs sources proches du dossier évoquent la mise à disposition d’expertise française.
À cela pourrait potentiellement se greffer des financements via l’Agence française de développement (AFD) ou des partenariats public-privé. Le Gabon souffre depuis des années de décharges sauvages, d’encombrement des quartiers populaires et de pollution des nappes phréatiques et du littoral. Ce nouvel axe de coopération va donc permettre d’explorer un pan très peu valorisé dans les relations bilatérales interétatiques. La mise en œuvre sera scrutée par les populations.








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