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RSE : Maurel & Prom injecte 1,7 milliard dans la reforestation et la restauration de ses anciennes plateformes

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Très active dans le secteur pétrolier où elle se hisse au troisième rang en termes de production, Maurel & Prom Gabon, filiale du groupe Maurel & Prom, présente dans le paysage depuis 2005, entend également l’être sur le volet développement durable. Pour y arriver, l’entreprise dont le principal actif producteur est le gisement d’Onal découvert en avril 1991, entend injecter 1,734 milliard de FCFA sur les cinq prochaines années pour entre autres, son projet de reforestation et de restauration des plateformes désaffectées sur le site d’exploitation Onal. Une initiative durable, conduite en partenariat avec Precious Wood-CEB, pionnier dans la gestion durable des forêts tropicales. 

« Le respect de l’environnement et des communautés ainsi que la communication avec nos parties prenantes, continueront à être nos piliers », tels sont les mots de Mathieu Thabault, Administrateur Général Adjoint Maurel & Prom, dont la filiale gabonaise s’est résolument engagée dans la gestion durable des forêts tropicales. En effet, conscient de l’impact de leurs activités sur son environnement direct, l’opérateur pétrolier a entrepris d’engager pas moins de 1,734 milliard de FCFA sur les cinq prochaines années, dont près de 283.5 millions de FCFA pour la seule année 2023, le tout pour un vaste projet de reforestation et la restauration de ses anciennes plateformes. 

Reforestation des plateformes et réhabilitation de la carrière en perspective

En partenariat avec Precious Wood-CEB, un acteur majeur en matière de gestion durable des forêts tropicales, Maurel & Prom Gabon entend donc œuvrer pour la réhabilitation des zones déforestées au sein du permis Pétrolier EZANGA régis par le CEPP N°G4-244, situé au sud de la ville de Lambaréné. Dans les faits, ce projet qui vise à contribuer à la préservation de l’environnement tout en répondant aux recommandations du Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES), devrait se dérouler en deux phases à savoir : reforestation des plateformes à travers la mise en place d’une pépinière d’au moins 75 000 plants et réhabilitation de la carrière en misant sur la restauration de sa végétation initiale.

Déjà 20921 graines mises en pépinière 

Débuté le 25 avril 2023, soit il y a un peu moins d’un an, ce projet dans sa première phase, a ainsi déjà favorisé la construction d’une pépinière, la collecte de 18 espèces endémiques différentes, la mise en pépinière de 20921 graines avec des taux de germination variables, le tout ayant permis de faire germer 10 000 plantules qui sont aujourd’hui prêtes pour l’ensemencement sur les zones d’intérêt. Autant dire que ce projet d’envergure qui témoigne par ailleurs de l’engagement de Maurel & Prom Gabon en faveur de la durabilité environnementale tout en contribuant activement à la préservation de la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique, commence à porter ses fruits. 

Les populations locales mises à contribution

Outre ces résultats probants concernant les graines mises en pépinière depuis un an, ce projet unique dispose d’une autre particularité, puisqu’il est réalisé à 90% avec de la main d’œuvre locale. Celle-ci ayant bénéficié d’une formation et d’un transfert de compétence, à l’image de M. Pither, un ressortissant du village Alonha, pas peu fier de participer à cette initiative de Maurel & Prom, qu’il aimerait voir « se poursuivre même après la clôture du projet ». Des actions en faveur de la reforestation des plateformes et la réhabilitation de la carrière sur Onal, qui s’inscrivent dans une dynamique globale et longue termiste avec en toile de fond, la lutte contre le changement climatique.

Conflit Homme-Faune, Réhabilitation des pistes de Mbouma et Allonah, création d’activités génératrices de revenus 

On notera également pour ce qui est de la réduction du conflit Homme-Faune, la mise en place d’une clôture électrique installée avec le concours de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) autour de la base vie. Pour ce qui est de l’amélioration des conditions de vie des populations, des travaux de réhabilitation de la piste en latérite de « Mbouma » ont été effectués pour faciliter l’accès au village Alonha, au même titre qu’un projet d’approvisionnement en denrées alimentaires auprès des communautés locales par les sociétés de catering, sous-traitantes de Maurel & Prom Gabon. Ce dernier projet offrant à ces populations, des sommes allant de 500 000 à 1 500 000 FCFA pouvant grimper jusqu’à plusieurs millions de FCFA. 

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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2 commentaires

  1. Bonsoir à tous, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article sur la restauration des sites de Maurel et Prom Gabon. Dans la logique de restauration d’un site pollué aux hydrocarbures et autres.
    – 1èire étape :
    Identifier l’étendue de la pollution ou des pollutions ainsi que sa teneur, donc créer une carte avec différentes couleurs permettant d’identifier les zones les plus polluées au moins polluées.
    – 2 ième étape :
    Dépolluer les zones en identifiant les produits dépolluants les moins agressifs et par phyto-restauration du milieu en vue du retour de la micro-faune et contrôler régulièrement la baisse de ces pollutions ainsi que le retour de la micro-faune.
    – 3ième étape :
    La restauration proprement dite, ne peut commencer qu’après ce long processus, on ne fait pas revenir la Nature d’un coup de baguette magique malheureusement. Identifier les plantes et les arbres qui étaient présents à l’origine si possible ainsi que la Faune, car il éxiste une symbiose entre le monde végétal et la Faune.
    En conclusion cela demande du temps et une surveillance pendant de nombreuses années.

    Voilà les étapes par lesquelles il faut passer impérativement, si ces conditions ne sont pas requises, on ne peut appeler une RESTAURATION. Sinon cela s’appelle cacher la poussière sous le tapis…

  2. Bonsoir à tous, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article sur la restauration des sites de Maurel et Prom Gabon. Dans la logique de restauration d’un site pollué aux hydrocarbures et autres.
    – 1èire étape :
    Identifier l’étendue de la pollution ou des pollutions ainsi que sa teneur, donc créer une carte avec différentes couleurs permettant d’identifier les zones les plus polluées au moins polluées.
    – 2 ième étape :
    Dépolluer les zones en identifiant les produits dépolluants les moins agressifs et par phyto-restauration du milieu en vue du retour de la micro-faune et contrôler régulièrement la baisse de ces pollutions ainsi que le retour de la micro-faune.
    – 3ième étape :
    La restauration proprement dite, ne peut commencer qu’après ce long processus, on ne fait pas revenir la Nature d’un coup de baguette magique malheureusement. Identifier les plantes et les arbres qui étaient présents à l’origine si possible ainsi que la Faune, car il éxiste une symbiose entre le monde végétal et la Faune.
    En conclusion cela demande du temps et une surveillance pendant de nombreuses années.

    Voilà les étapes par lesquelles il faut passer impérativement, si ces conditions ne sont pas requises, on ne peut appeler une RESTAURATION. Sinon cela s’appelle cacher la poussière sous le tapis…

    H2O GABON

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