RGPL : les agents recenseurs équipés de moyens roulants
Le Recensement général de la population et du logement (RGPL) a franchi une étape décisive ce 31 décembre 2025 avec la remise de dix véhicules destinés à renforcer la mobilité des agents recenseurs. La cérémonie, organisée à Libreville, a été présidée par la ministre de la Planification et de la Prospective, Louise Pierrette Mvono. Cette dotation logistique marque l’entrée du processus dans sa deuxième phase opérationnelle, après plusieurs mois consacrés à la préparation technique et administrative de cette vaste opération statistique d’envergure nationale.
S’adressant aux acteurs impliqués, la ministre a souligné l’importance stratégique de cette étape pour la réussite du recensement « Cette cérémonie de remise de moyens roulants permet de franchir un nouveau cap dans le processus du RGPL », a-t-elle déclaré, précisant que l’effectivité pratique débutera par une phase de formation des agents recenseurs sur deux semaines. Ces derniers seront ensuite déployés sur l’ensemble du territoire national, y compris dans les zones les plus enclavées, afin de garantir une couverture exhaustive et équitable des populations.
Les équipes déployées dès janvier 2026
Après l’achèvement de la cartographie censitaire, qui a permis d’identifier la répartition spatiale des populations, l’opération de dénombrement peut désormais entrer dans sa phase active. Selon le Directeur du Bureau central du recensement, Noel Moussavou, plus de 4 600 agents seront mobilisés dès la fin du mois de janvier 2026, pour une opération d’un mois. Leur mission consistera à collecter des données essentielles telles que les caractéristiques démographiques : sexe, âge, lieu de naissance, nationalité, ethnie, mais aussi les questions relatives à l’emploi, la scolarité, la formation professionnelle, mais aussi le conjoint survivant, la prévoyance sociale, ainsi que les conditions de logement.
Au-delà de l’aspect logistique, Louise Pierrette Mvono a rappelé que le RGPL constitue un outil fondamental d’aide à la décision publique. Les informations recueillies permettront à l’État d’élaborer des politiques publiques adaptées aux réalités socioprofessionnelles des populations et de mieux planifier le développement économique et social. Rappelons que ce recensement, obligation constitutionnelle prévue tous les dix ans, accusait un retard depuis la dernière opération menée en 2013. Les nouvelles autorités ont toutefois relancé le projet avec détermination, bénéficiant notamment de l’appui de partenaires internationaux, dont la Banque mondiale, pour assurer sa réussite.








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