Réveillon solidaire : le SAMU social gabonais au chevet des plus vulnérables

Tandis que le pays célébrait le réveillon de Noël, les équipes du SAMU social gabonais étaient, elles, sur le terrain. Médecins et soignants ont multiplié les maraudes nocturnes à travers Libreville et l’intérieur du pays, incarnant une médecine sociale de proximité, gratuite et accessible à tous.

Alors que la majorité des familles se réunissaient pour la Nativité, les humanitaires du SAMU social gabonais ont choisi la rue, les quartiers et les zones sensibles. En plus des interventions à domicile déclenchées via le numéro vert 1488 et des consultations dans les 19 antennes réparties sur le territoire national, les équipes ont poursuivi leurs maraudes, ces patrouilles sanitaires et sociales destinées à aller au-devant des populations en difficulté.

Pour Wenceslas Yaba, coordinateur général du SAMU social gabonais, ces actions traduisent l’essence même de la mission de la structure : «Traquer constamment les difficultés sanitaires et sociales des populations ». Une présence d’autant plus symbolique qu’elle s’est poursuivie tard dans la nuit du réveillon, au moment où la précarité se fait souvent plus criante.

La maraude, cœur de la médecine sociale

La maraude n’est pas une simple ronde. Elle consiste à identifier, prévenir et prendre en charge, sans condition, les urgences sanitaires et sociales là où elles se trouvent. Dans les rues, sous les abris de fortune ou au cœur des quartiers populaires, les équipes ont prodigué soins, écoute et orientation, incarnant une médecine de proximité souvent vitale pour des populations éloignées du système classique de santé.

Cette action permanente complète un dispositif déjà dense, fondé sur la gratuité totale des soins, un principe rappelé avec insistance par le coordinateur général : au SAMU social gabonais, tout est gratuit.

Un réveillon au service des autres

Dans son message, Wenceslas Yaba a salué l’engagement et la disponibilité des soignants, mais aussi la coopération des populations rencontrées. Un hommage appuyé à des femmes et des hommes qui ont vécu le réveillon de Noël non pas autour d’une table, mais au contact direct de la détresse humaine.

« Toutes nos félicitations à nos humanitaires », a-t-il déclaré, soulignant la dimension à la fois professionnelle et profondément humaine de cet engagement.

Une mission qui dépasse les fêtes

Au-delà du symbole du réveillon, cette mobilisation rappelle la vocation permanente du SAMU social gabonais : être là, partout, à tout moment. Une action discrète mais essentielle, qui fait de la médecine sociale un pilier silencieux de la solidarité nationale.

Dans un contexte social souvent éprouvant, ces maraudes nocturnes réaffirment une certitude : la santé et la dignité ne prennent pas de congé, pas même la nuit de Noël.