Restauration de l’ordre urbain : à un mois de la fin de l’opération, Libreville toujours sous les immondices
Le Général Judes Ibrahim Rapontchombo tient-il réellement à restaurer l’ordre urbain dans la commune de Libreville ? C’est la grande question que l’on se pose devant la petite souris accouchée depuis le lancement de l’opération urbaine initiée par le Délégué spécial de la capitale économique qui peine lui donner une image agréable et attrayante. La preuve en dépit de cette action, Libreville ressemble toujours à une décharge à ciel ouvert.
Débarrasser les rues de Libreville des garages anarchiques qui contribuent au rétrécissement de la chaussée, sensibiliser les populations sur la nécessité de prendre soin de son environnement en le maintenant en état de salubrité permanente. Déguerpir les commerçants installés aux abords des trottoirs entre autres sont des objectifs visés par le Délégué spécial en charge de la gestion de la ville de Libreville Judes Ibrahim Rapontchombo. Malheureusement le constat est saisissant, trop d’annonces mais pas de changement, les poubelles et les déchets de tous genres sont toujours aussi présents dans la capitale.
Prévu se tenir dans les 6 arrondissements que compte Libreville pour une durée de 6 mois. L’opération qui a été lancée en janvier dernier et qui prendra fin dans un mois est l’archétype même de l’impréparation totale du maire de Libreville et de ses équipes. Entre les étapes complètement brûlées par Judes Ibrahim Rapontchombo doublées d’un amateurisme notoire, toute chose qui prouve que le maire de la principale commune de Libreville outre son incapacité à faire imposer sa poigne, n’a visiblement pas élaborer une stratégie permettant d’en finir considérablement avec la sempiternelle problématique de la gestion des ordures ménagères.
5 mois plus tard, Libreville toujours aussi sale
Ce n’est pas faute de modèle à adopter pour obtenir des résultats probants à l’instar de Kigali qui est considérée comme un modèle environnemental sur le continent africain. Mais contre toute attente, le Général Judes Ibrahim Rapontchombo brille plus par des justifications plutôt que d’appliquer des actes forts et concrets pour restaurer l’ordre dans la cité. Toute chose qui est étonnante au regard des éloges faits à l’endroit de l’édile de Libreville par ses pairs. Faudrait-il rappeler au Délégué spécial de Libreville que la propreté à un prix? Avec tout juste plus de 800 mille habitants à Libreville, le maire a du mal à les mettre au pas. Il serait temps que les plus hautes autorités en tête desquelles le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema agissent en toute pragmatisme à l’endroit de ceux qui ne parviennent pas à rattraper le train du développement du pays. À quand la fin des comportements de copains et coquins?