Rentrée parlementaire : vers une dense activité des députés de la Transition
C’est conformément à la Charte de la Transition, et notamment à son article 49 nouveau, que la première session ordinaire du parlement de la Transition s’est ouverte ce 1er mars 2024. Une cérémonie conduite à l’Assemblée nationale par son président, Jean-François Ndongou et à laquelle ont pris part l’ensemble des corps constitués.
Si la dernière session parlementaire a principalement été marquée par l’adoption de la loi de finances 2024, cette nouvelle session, qui s’ouvre et qui prendra fin la fin du mois de juin,, sera entre autres marquée par les travaux du dialogue national, mais surtout par une action résolue en faveur d’un suivi de l’action gouvernementale visant à améliorer le quotidien des gabonais.
Une nouvelle session parlementaire très dense
C’est ce qu’a indiqué d’entrée de jeu Jean-François Ndongou dans son discours de circonstance. En effet, après avoir rappelé la dynamique impulsée lors de la dernière session parlementaire, le président de l’Assemblée nationale de transition a présenté à ses collègues les enjeux à venir, avec en ligne de mire les préoccupations des gabonais.
« La présente session sera très dense. Les gabonais n’observent pas seulement le gouvernement de la Transition, mais aussi l’Assemblée nationale de la Transition. Ils se posent plusieurs questions légitimes et c’est à nous d’apporter des réponses en travaillant deux fois plus que lors de la précédente session », a indiqué le parlementaire de la Transition. Par ailleurs, Jean-François Ndongou a rappelé aux membres du gouvernement la nécessité de répondre de manière urgente aux préoccupations des gabonais, notamment en matière de chômage.
Le dialogue national autre enjeu de la 1ère session parlementaire de 2024
Si lors de son discours le président de l’Assemblée nationale s’est largement appesanti sur le bilan de la dernière session en mettant en avant la dense activité qui l’a caractérisée, ses collègues députés interrogés au terme de la cérémonie n’ont pas manqué d’évoquer l’importance cruciale du dialogue national, qui les occupera également dans les prochaines semaines.
« Nous députés de la Transition allons nous pencher sur l’organisation de ce dialogue auquel nous allons prendre part. Vous n’êtes pas censés ignorer que l’Assemblée nationale va se muer en constituante pour la rédaction de la nouvelle constitution, qui sera adoptée au cours de la deuxième session de cette année et qui fera l’objet d’un référendum », a indiqué le député de la Transition, Dr. Ondias Souna Luck. Pour sa part, le député Charles Henri Gey, qui a rappelé les attentes des gabonais vis-à-vis de cet événement, a affirmé attendre la constituante afin de pouvoir jouer le rôle qui est attendu des parlementaires.