Rennes : un Gabonais gardé à vue pour avoir poignardé sans raison un artisan
Les habitants de la rue de Riaval, quartier sud-gare à Rennes sont sous le choc depuis le vendredi 10 novembre 2023. Et pour cause, ce jour-là, un compatriote installé en France aurait asséné, sans aucune raison, des coups de couteau de cuisine à un artisan alors que ce dernier était en pleine activité dans un chantier. Son pronostic vital est engagé.
L’effroyable scène aurait eu lieu le vendredi 10 novembre dernier dans la rue de Riaval, quartier sud-gare à Rennes. Comme chaque matinée, Gérard, un artisan couvreur, s’adonne à ses activités professionnelles quand il entend des cris. Dans la foulée, il décide de de s’enquérir de la situation. Stupeur, le plaquiste vient d’être victime d’une agression à l’arme blanche.
Une violence gratuite !
S’il est difficile de justifier l’usage de la force pour solutionner des problèmes, il est souvent déplorable que des individus décident de s’y résoudre dans des accès de colère. Ce qui n’est pas le cas dans cette affaire qui étonne en Bretagne. Et ce, parce que l’agresseur n’aurait aucun mobile. C’est en tout cas ce qui ressort de son interrogatoire.
En effet, pris en flagrant délit d’agression à l’arme blanche, notre compatriote aurait été immédiatement neutralisé par des riverains. « On l’a maintenu au sol le temps que les policiers arrivent », relate Gérard. Non sans manquer de préciser que l’agresseur a été interpellé et conduit immédiatement au commissariat où il a été placé en garde à vue.
La vie de la victime en pointillé
Si d’aucuns pensaient à une simple entaille du fait de l’exécution relativement rapide de l’action, la vérité est que l’attaque était d’une violence inouïe. Témoin de la scène, Gérard soutient « j’ai vu mon collègue allongé sur le sol, avec un homme au-dessus de lui qui tenait un couteau de cuisine ». La lame ferait quant à elle près de 20 cm.
De quoi endommager le dos de sa victime qui, selon des sources concordantes, serait entre la vie et la mort dans une structure hospitalière à Rennes. Informé de l’affaire, le parquet de la ville a pris les choses en main. C’est d’ailleurs le procureur Philippe Astruc, qui confirme que le mis en cause est « né en 1991 à Libreville ». Il aurait « sorti un couteau pour asséner trois coups » à l’artisan.