Régies financières: des pères et mères de famille en détresse
Condamnés à tirer le diable par la queue du fait de l’incapacité par la tutelle du paiement régulier des primes mensuelles et trimestrielles, de nombreux agents de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) ne savent plus à quel saint se vouer. Une situation de détresse d’autant plus incompréhensible car ces pères et mères de famille sont clochardisés par Rose Christiane Ossouka Raponda, qui ne semble pas pour l’heure préoccupée par leur sort.
Au Gabon, la situation des agents des régies financières est désormais dramatique, laissant ainsi place au statu quo. Alors que des promesses avaient été faites afin de calmer le mouvement de grève lancé par ces derniers, du côté du gouvernement, c’est le silence radio. À cela s’ajoutent le non-paiement de leurs primes mensuelles et trimestrielles et la suspicion de corruption des syndicalistes.
Ainsi, la crise au sein des régies financières est loin d’avoir trouvé son épilogue malgré la volonté affichée par les partenaires sociaux. En effet, face au mépris dont les agents seraient victimes de la part du gouvernement, toutes les centrales syndicales avaient décidé de la suspension de leur participation aux travaux des Comités techniques et de coordination. La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) qui était l’espoir de bon nombre a elle aussi abdiqué, laissant planer des soupçons de corruption de certains leaders pour étouffer les revendications.
La situation de ces compatriotes ne devrait pas laisser insensibles les membres du gouvernement en tête desquels Rose Christiane Ossouka Raponda dont le rôle confié par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est de matérialiser sa politique de l’égalité des chances. Ainsi, ils s’en remettent toujours aux plus hautes autorités pour qu’une solution définitive soit trouvée à leurs revendications qui perdurent depuis plusieurs mois. Pour l’heure, ces pères et mères de famille ne savent plus à quel saint se vouer.