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Réforme des pensions retraites: la Cosynap rejette les travaux du cabinet FINACTU

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Les conclusions de l’étude publiées par le cabinet Finactu relative à la réforme du système des pensions retraites au Gabon, ne font apparemment pas l’unanimité au sein des partenaires sociaux. Samedi 12 mars dernier, lors d’une rencontre avec des organisations syndicales, les retraités civiles et militaires, Joël Ondo Ella, le président de la Confédération syndicale des agents du public, parapublic et privé (Cosynap), a indiqué que les conclusions de cette étude « ne relatent pas la réalité du Gabon ».

Les organisations syndicales, les retraités civiles et militaires, s’opposent aux conclusions de l’étude actuarielle des régimes de retraite et de sécurité sociale au Gabon réalisée par le cabinet Finactu.  Ces derniers estiment que cette étude est une bombe sociale pour les retraités, les actifs et les jeunes diplômés qui frappent à la porte de l’emploi.

En effet, l’étude vise à la réforme paramétrique, la mise en place d’un régime de retraite complémentaire et la réforme institutionnelle pour garantir l’autonomisation financière et administrative de la CPFF. En vue de l’arrimage au nouveau système de rémunération (NSR), l’étude a permis au cabinet Finactu dan son rapport, de préconiser l’augmentation du taux de cotisation, de prolonger l’âge de départ à la retraite à 62 ans, de modifier le salaire de référence et de l’assiette de cotisation et de réduire le taux d’annuité et l’âge de référence. 

Selon Joël Ondo Ella, président de la Cosynap, « l’étude du cabinet Finactu ne cadre pas avec les réalités du Gabon. Nous disons que la retraite complémentaire ne peut pas être obligatoire. En plus de cela, Finactu propose la retraite complémentaire avec des taux élevés, qui vont de 5 à 8%, chose qui est déjà très grave. L’autre aspect c’est que, dans l’étude du cabinet Finactu, ils sont en train de montrer tacitement que nous irons dans le gel de recrutements. Et ils l’ont dit, qu’ils proposeront au gouvernement un gel de recrutements d’environ 10 ans. Et nous nous posons la question de savoir ce qui va générer les pensions? Enfin, lorsqu’ils vont proposer la retraite à 62 ans, quel est l’incident? Il n’y a pas », a-t-il lancé.

Il appelle les représentants des travailleurs à ouvrir les yeux, pour corriger les dérives subtilement contenues dans cette étude, ainsi que le président de la République à se saisir de celle-ci. « Nous appelons la haute attention du chef de l’État et disons que s’il avance avec cette étude, ce serait une ébullition sociale qu’ils vont engager », a fustigé Joël Ondo Ella.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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