Référendum 2024 : les partisans du « NON » reçus par le Gén. Oligui Nguema
À quelques jours du référendum constitutionnel, plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution ont été reçus au palais présidentiel par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, ce mardi. Cette rencontre s’inscrit dans une démarche d’écoute et de dialogue prônée par les autorités de transition afin de garantir un climat apaisé pour le scrutin du samedi 16 novembre.
La présidence de la République a décrit cette rencontre comme une occasion marquée par « écoute, compréhension et dialogue », réaffirmant son engagement à garantir un Gabon où chaque voix compte, même celles des opposants au projet de Constitution. Cette démarche vise à renforcer l’inclusivité et l’apaisement, dans un contexte où le débat référendaire divise la classe politique. En invitant les partisans du « non » à s’exprimer au plus haut niveau de l’État, les autorités de transition semblent vouloir apaiser les tensions en assurant que toutes les opinions sont entendues et respectées.
Cet engagement pour le dialogue, en particulier face à des opposants critiques du processus constitutionnel, peut être interprété comme une volonté de préserver la cohésion nationale, en dépit des divergences. La présidence a ainsi voulu montrer que le processus référendaire n’est pas une simple formalité, mais bien un exercice démocratique où la diversité des opinions enrichit la légitimité du projet de Constitution, à l’image d’un Gabon où chaque citoyen doit pouvoir se reconnaître.
Des absents lors de la rencontre entre les partisans du Non et le président de la Transition
Parmi les figures politiques visibles sur les images diffusées par la présidence, on retrouve Jean Victor Mouanga Mbadinga (MESP), Vincent Moulengui Boukosso (CNR), Mathieux Mboumba Nziengui (UPG), David Mbadinga, et Séraphin Ndaot, président du Conseil national de la démocratie (CND). Cependant, l’absence remarquée de deux ténors du « non », l’ancien Premier ministre Alain Claude Bilie By Nze et l’ancien Vice-Président Pierre Claver Maganga Moussavou, a suscité des interrogations sur leur présence ou non à cette réunion.
Le référendum du 16 novembre divise actuellement la classe politique gabonaise en deux camps : les partisans du « oui », qui soutiennent le projet de Constitution, et ceux du « non », qui s’y opposent fermement.Selon plusieurs analystes, le « oui » devrait l’emporter, mais les enjeux de ce scrutin résident également dans le taux de participation et le pourcentage final de soutien au projet. Le résultat du vote pourrait bien refléter l’ampleur de l’adhésion des Gabonais à la feuille de route définie par les autorités de la Transition, marquant une étape décisive pour l’avenir institutionnel du Gabon.
GMT TV