Redressement économique : le Gabon honore ses engagements et restaure sa crédibilité financière
Sous l’impulsion du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon franchit une étape majeure dans son processus de redressement économique. L’État gabonais a procédé au règlement de 24 milliards de FCFA à la Banque africaine de développement (BAD) et de 15 milliards de FCFA à la China Construction Bank Corporation (CCBC), marquant un signal fort en direction de ses partenaires multilatéraux.
Le Gabon amorce concrètement le rétablissement de sa crédibilité financière sur la scène internationale. En procédant au paiement de 39 milliards de FCFA à deux institutions financières majeures – la Banque africaine de développement (BAD) et la China Construction Bank Corporation (CCBC) – les autorités gabonaises traduisent en actes la nouvelle doctrine de rigueur budgétaire et de respect des engagements internationaux prônée depuis l’avènement de la Ve République.
Ces décaissements, respectivement de 24 milliards de FCFA à la BAD et de 15 milliards de FCFA à la CCBC, constituent la première matérialisation tangible de la stratégie de suivi et d’assainissement des engagements financiers extérieurs initiée au sommet de l’État.
Un signal fort adressé aux partenaires internationaux
Longtemps fragilisé par des arriérés de paiement et une accumulation de dettes non honorées, le Gabon envoie à travers ces règlements un message clair à la communauté financière internationale : celui d’un État désormais déterminé à restaurer la confiance, à sécuriser ses relations multilatérales et à renouer avec des standards de gouvernance financière plus exigeants.
Ce geste revêt une portée stratégique. Il permet non seulement de normaliser les relations avec des créanciers majeurs, mais aussi de renforcer la capacité du pays à mobiliser de nouveaux financements concessionnels et à relancer des projets structurants, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie et du développement social.
La Ve République à l’épreuve des actes
Sous la conduite du président Brice Clotaire Oligui Nguema, le redressement économique ne se limite plus aux annonces. Il s’inscrit désormais dans une logique d’actions mesurables, fondées sur la discipline budgétaire, la priorisation des engagements et la transparence dans la gestion des finances publiques.
Cette dynamique s’inscrit dans une volonté plus large de rupture avec les pratiques du passé, marquées par une gestion erratique de la dette et une faible lisibilité des engagements de l’État. En honorant ses obligations envers la BAD et la CCBC, le Gabon pose les jalons d’une nouvelle relation de confiance avec ses bailleurs de fonds.
Une étape décisive, mais non suffisante
Si ce règlement constitue une avancée significative, il ne saurait à lui seul résoudre l’ensemble des défis économiques du pays. La poursuite de l’assainissement des finances publiques, la maîtrise de l’endettement et l’amélioration de l’exécution budgétaire demeurent des chantiers prioritaires.
Néanmoins, cette première séquence marque un tournant. Elle traduit la volonté politique affichée par les autorités de faire du respect des engagements internationaux un pilier du redressement économique national. Une crédibilité retrouvée qui pourrait, à terme, favoriser le retour des investisseurs et soutenir la relance durable de l’économie gabonaise.









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