Prostitution au Gabon : À quand une action policière au « carrefour B » à Louis ?

Dans le 1er arrondissement de Libreville, au cœur du quartier de loisirs Louis, un lieu surnommé « carrefour bangala » ou « carrefour du sexe » défie ouvertement les lois gabonaises. Ce site, situé à proximité des établissements scolaires Saint-Christophe et Quaben, est devenu un espace de prostitution à ciel ouvert, où le libertinage prospère sous le regard indifférent des autorités. Alors que le Gabon interdit formellement la prostitution, l’inaction des forces de l’ordre, police et gendarmerie, face à ce phénomène interpelle.
Après le récent démantèlement présumé d’un réseau de proxénètes opérant via WhatsApp, les attentes des citoyens se tournent vers une intervention musclée pour assainir ce carrefour emblématique. Ce scandale, qui se déroule à quelques pas d’écoles fréquentées par des jeunes, soulève des questions sur la protection des mœurs et de la jeunesse gabonaise. Le « carrefour du sexe » est devenu un symbole de dépravation, où des activités illicites se déroulent en plein jour, sans crainte de répression. Cette tolérance apparente des autorités judiciaires contraste avec les ambitions de renouveau moral prônées par la 5ème République sous la présidence d’Oligui Nguema.
De la nécessité de mettre fin aux dépravations de mœurs !
Une action ferme contre ce fléau enverrait un signal fort, affirmant la volonté de l’État de lutter contre la dégradation des valeurs sociétales. Les habitants du quartier Louis, excédés, appellent à une mobilisation rapide des forces de l’ordre pour mettre fin à ce marché illégal. Ils dénoncent l’impact néfaste de ce carrefour sur l’environnement éducatif des enfants et sur l’image de Libreville, capitale du Gabon. L’absence de mesures concrètes alimente le sentiment d’impunité et fragilise la confiance en l’appareil judiciaire. Pourtant, le démantèlement récent d’un réseau de proxénétisme via WhatsApp démontre que les autorités ont les moyens d’agir.
Et ce, lorsqu’elles s’en donnent la volonté et les moyens logistiques. Ainsi donc, sous la nouvelle ère politique, le Gabon aspire à un renouveau moral et social. Une intervention au « carrefour du sexe » serait une occasion de réaffirmer l’engagement des autorités à protéger les citoyens et à faire respecter la loi. Les Gabonais attendent des actions concrètes pour éradiquer ce fléau et restaurer la dignité du quartier Louis. Le temps de l’inaction est révolu chers autorités publiques jouissant de la force publique. Il est urgent d’agir pour un Gabon respectueux de ses lois et de ses valeurs. Le nouveau Gabon s’accommode mal de la prostitution.
GMT TV