Projet de loi sur les partis politiques : Ndong Obiang auditionné par le Sénat

Adopté par une majorité de 59 voix pour et 7 voix contre par l’Assemblée nationale de transition, le projet de loi sur les partis politiques est désormais en discussion au Sénat de Transition. Auditionné ce 20 juin 2025 par les vénérables sénateurs, le ministre de la Réforme et des relations avec les institutions, François Ndong Obiang a défendu ce texte, qu’il a porté.
Devant les sénateurs, le membre du gouvernement a présenté les grandes lignes ainsi que les objectifs majeurs de cette réforme. Laquelle est centrée sur la modernisation du cadre juridique des partis politiques. Selon François Ndong Obiang, ce projet est le fruit d’un processus inclusif mené avec les représentants des partis politiques, des experts et des doyens de la République. Il s’inscrit pleinement dans la dynamique d’assainissement et de redéfinition du paysage politique national, exprimée par les gabonais lors du Dialogue national inclusif.
Des interrogations précises des sénateurs
Lors de cette audition, les sénateurs de la transition ont exprimé un intérêt soutenu pour plusieurs dispositions. Ils ont en effet soulevé des questions sur les modalités de contrôle des organes de presse des partis, l’intégration des personnes handicapées, les règles d’adhésion et de démission, les délais d’obtention du récépissé définitif, ou encore le sort réservé aux élus en cas de scission au sein d’une formation politique. Ces échanges ont en somme permis de mettre à jour certains points incompris du projet.
Face à ces préoccupations, François Ndong Obiang, qui à participé aux travaux d’élaboration, a apporté des réponses, en insistant sur la nécessité de garantir un fonctionnement transparent, démocratique et encadré des partis politiques. Il a en outre affirmé que ce texte « vient mettre de l’ordre dans le désordre » et vise à renforcer la stabilité du système politique national. Concluant son intervention, il a appelé les sénateurs à soutenir ce projet « porteur de réforme et de modernisation », qui pourrait, selon lui, transformer en profondeur la vie politique gabonaise.
GMT TV