Proche Orient : Israël lance une attaque sur l’Iran

Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, Israël a lancé l’opération « Rising Lion », une attaque aérienne massive visant plus de cent sites militaires et nucléaires en Iran. Selon l’Agence France-Presse, citant les autorités israéliennes, environ 200 avions de chasse ont participé à la première vague de frappes, avec des munitions guidées de précision. Parmi les cibles figuraient des installations stratégiques telles que la centrale d’enrichissement d’uranium de Natanz, des sites à Tabriz, Khorramabad, et d’autres avec des infrastructures de missiles balistiques. Israël justifie cette offensive, qualifiée de « préventive », par la crainte que l’Iran ne franchisse un point de non-retour vers la bombe nucléaire.

Les frappes ont causé la mort de plusieurs hauts responsables militaires iraniens, notamment le chef des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime, le général Hossein Salami, le chef d’état-major Mohammad Bagheri, ainsi que des commandants Amir Ali Hajizadeh et plusieurs scientifiques nucléaires. Du côté civil, des médias iraniens ont rapporté des victimes, des blessés et des dégâts dans certains quartiers de Téhéran. L’Iran a immédiatement riposté par le lancement d’environ 100 drones vers Israël, dont la plupart ont été interceptés, selon les forces israéliennes.  

Téhéran joue la fermeté 

Téhéran a qualifié l’opération de « déclaration de guerre » et promis une réplique « sans limites ». Au plan international, la hausse des tensions inquiète. Des pays comme l’Arabie saoudite, la Turquie, et la France appellent à la désescalade, tandis que l’ONU est saisie par l’Iran pour une réunion du Conseil de sécurité. Aux États-Unis, le président Trump a incité Téhéran à reprendre les négociations nucléaires sous peine de représailles plus graves, tout en soulignant que Washington n’était pas impliqué directement dans cette opération.

À l’heure où s’ouvrent de nouveaux pourparlers entre les États-Unis et l’Iran, cette offensive israélienne risque de faire voler en éclats les espoirs diplomatiques. La situation demeure extrêmement volatile puisque l’opération est destinée à durer plusieurs jours selon Benjamin Netanyahu, tandis que la communauté internationale redoute une escalade régionale.