A La UneDerniers articlesJUSTICE

Procès Young Team : Africa Dream, Mayena etc..des priopriétés de Noureddine !

Ecouter l'article

Le palais de justice de Libreville est le théâtre d’un procès hautement médiatisé depuis ce lundi 10 novembre, impliquant Sylvie Aimée Marie Valentin Bongo, ancienne Première Dame du Gabon, son fils Noureddine Bongo Valentin, et dix autres coaccusés. Baptisée « Young Team », cette nébuleuse aurait siphonné les comptes publics pour financer leurs entreprises telles que Africa Dream. Mayena et maintenir le train de vie ostentatoire.

Depuis l’ouverture du procès des révélations poignantes sont faites. Les accusés font face à une série de chefs d’inculpation, dont le détournement de fonds publics, le recel, l’instigation de faux, l’usurpation de fonctions, la corruption active, la concussion, la destruction de biens d’autrui, les troubles aux opérations électorales, l’usurpation de titres, le blanchiment de capitaux et l’association de malfaiteurs. L’arrêt de renvoi a permis d’avoir une vue d’ensemble sur les biens acquis et l’ampleur dudit présumé détournement de fonds publics.

Banque, musique, bâtisses…vive le plaisir de la Young Team !

Le procès des accusés absents, notamment Noureddine Bongo Valentin et sa mère Sylvie Aimée Marie Valentin Bongo, a débuté par la lecture de l’arrêt de renvoi. Ce document judiciaire détaille un empire immobilier et financier impressionnant, présumé issu de fonds illicites. Noureddine Bongo Valentin est accusé d’avoir créé plusieurs sociétés civiles immobilières (SCI) telles qu’Africa Dream, Ambowé et l’immeuble Mayena Group. Il posséderait également des terrains, des voitures de luxe, des actions dans des entreprises comme Alpha Century Mining, ainsi qu’un avion partagé avec sa mère et des comptes bancaires garnis au Gabon et à l’étranger.

Parmi les coaccusés, Mohamed Ali Saliou est pointé du doigt pour ses SCI Idunu et Hysope, incluant deux mini-cités, les boutiques de la résidence Les Parasoliers, l’hôtel Les Myriades, une mini-cité de huit duplex, une résidence secondaire près du stade d’Angondjé, une maison à la Pointe Denis, et 16 voitures de luxe. Ses comptes bancaires totaliseraient près de 500 millions de FCFA à BGFI et 200 millions à Orabank, sans oublier des montres valant plus de 100 000 euros. Sylvie Aimée Marie Bongo Valentin, quant à elle, détiendrait plusieurs SCI.Il s’agit entre autres de Mars, un immeuble inachevé face à la Baie des Rois, Green Équatoriale, Sable, Paradis, des terrains au bord de mer, Lilya, le Sunset Beach et un terrain à Nkok. 

À l’étranger, l’ancienne première dame posséderait une maison à Londres et une en construction à Marrakech, avec des comptes à BGFI (centaines de millions de FCFA) et 27 000 euros en Suisse. Ian Ghislain Ngoulou serait propriétaire de 27 villas avec piscines à la Cité des Ailes, d’une maison à Franceville, d’une en construction à Akanda, de terrains près du stade d’Angondjé et à Franceville, et de voitures valant des centaines de millions de FCFA. Oceni Ossa détient une maison à Ista-Angondjé, un chantier de huit villas à Beaulieu, une à la Pointe Denis, un complexe de 13 villas en copropriété avec Mohamed Ali Saliou, un appartement à Dubaï, des voitures de luxe et des comptes bancaires.

Des lieutenants plus modestes mais tout aussi bien garnis 

Jessy Ella Ekogha, fils d’un ancien gros gradé de l’armée gabonaise, et ancien Porte-parole d’Ali Bongo Ondimba, possèderait trois voitures, un terrain à Mangoumba, le marché de Bitam sur l’ancien aéroport, 140 millions à BGFI, un DAT de 40 millions, des bons du Trésor de 30 millions et un compte français de 50 000 euros. Raillé au prononcé de son nom, Cyriaque Mvouradjiami serait le propriétaire d’une maison à Franceville, une autre en construction à Libreville, en plus d’une villa à Angondjé, des véhicules de types VX, Nissan Patrol, Jeep, des terrains à Malibé 2, Owendo et Lambaréné, et des comptes à UBA, UGB et BGFI. 

Enfin, Steeve Nzegho Dieko, enseignant-chercheur détiendrait une maison à Bikélé, une villa achetée cash dans Libreville durant l’année 2012, trois terrains à Angondjé, un avec des enseignants, un à Marseille 2, une maison à Makokou, trois véhicules et plusieurs comptes. Cependant, les mis en cause ont unanimement refuser les accusations qui leur ont été faites. Selon eux, leurs biens proviennent de bonus, primes et salaires légitimes. Des émoluments qu’ils jugent suffisamment bien payés pour leur permettre d’acquérir les biens susmentionnés. L’audience se poursuit ce mercredi 12 novembre avec le procès, à proprement parler, des accusés présents est renvoyé au mercredi 12 novembre. Nous y reviendrons !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GMT TV

[youtube-feed feed=2]
Bouton retour en haut de la page