Procès Sylvie et Noureddine : Dr. Akure-Davain fait le point avec la chaîne judiciaire !
À 4 jours de l’ouverture du procès devant la Cour criminelle spéciale de Libreville fixé au 10 novembre, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et chargé des Droits humains, le Dr. Séraphin Akure-Davain, a présidé une réunion d’évaluation ce jeudi 6 novembre. L’audience concerne Sylvie Aimée Marie-Valentin épouse Bongo Ondimba, son fils aîné Noureddin Bongo Valentin, et 11 autres accusés, poursuivis pour délinquance économique et financière.
Au nombre de ceux-ci, Jean Jacques Oyono (Secrétaire permanent du Conseil supérieur de la Magistrature), Eddy Minang (Procureur général près la Cour d’appel de Libreville), Nancy Engandzas (Premier président de la Cour d’appel), Maixent Essa Assoumou (Président de la Cour criminelle spécialisée), Me Raymond Obame Sima (Bâtonnier de l’Ordre des avocats), ainsi que d’autres hauts responsables comme Arlette Ntsame Mermoz, Appolinaire Ondo Mve et Clauvice Nyama Moukétou.
La justice prête à trancher en droit !
Selon le récit rapporté par notre confrère Gabonreview, le Dr. Séraphin Akure-Davain n’est pas allé par 4 chemins avant de révéler l’intérêt d’une telle concertation avant le début de la session criminelle.« Cette réunion a pour objectif de faire le point sur cette audience importante qui va se dérouler chez nous le 10 novembre. J’ai fait venir l’inspecteur général des services et le premier président de la Cour d’appel de Libreville, le procureur général, le bâtonnier de l’ordre des avocats, tout comme le Secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature pour faire le point des préparatifs », a déclaré le ministre.
Un point d’honneur a été mis sur l’affaire chaude renvoyant à Sylvie Aimée épouse Bongo, son fils et 10 autres complices. À ce propos, le garde des sceaux a rappelé l’importance singulière mettre tout en norme pour aboutir à une audience crédible mais aussi sécurisée. Et ce, afin que les juges puissent travailler librement sans influence externe.« Il est important de prendre toutes ces garanties parce que c’est un procès qui sera médiatisé et il y aura plusieurs personnes qui vont arriver », aurait indiqué le Dr. Séraphin Akure-Davain. Rappelons que cette affaire porte sur les détournement de fonds, corruption, faux et usage de faux, blanchiment de capitaux et grand trafic. Nous y reviendrons !









GMT TV